Ce texte est la version complète d’un texte publiée sur Lille Insurgée concernant l’offensive policière que subit le quartier Moulins à Lille suite à l’agression d’une femme fin juillet.

Axelle, aide-soignante, lâchement assassinée à Lyon. Philippe, chauffeur de bus, frappé à mort à Bayonne. Une femme agressée dans le quartier Moulins à Lille, double fracture de la mâchoire.
L’insécurité de nos quartiers est une réalité à laquelle nous devons collectivement répondre.

Chaque fait divers, chaque agression, est abondamment récupérée par la classe politique et toutes sortes d’identitaires pour alimenter leur discours de haine, qui voudrait faire croire que la France est à feu et à sang. La récupération par les identitaires lyonnais du meurtre d’Axelle devrait nous révolter. Non pas contre cette récupération – qui, en soit, n’a rien de surprenant – mais contre nous, car si les identitaires ont pu récupérer cet événement, c’est que nous leurs avons laissé l’espace et les moyens de le faire.

L’absence de ressources, de contenus libertaires sur l’assassinat d’Axelle alors que celui-ci s’est imposé dans l’espace médiatique doit nous interpeller.
Quand les identitaires et l’ensemble de l’extrême droite enchaînent article sur article, action sur action pour récupérer tout fait lié à la sécurité, nous sommes incapables de proposer une alternative désirable à ce paradigme dominant consistant à affirmer que plus de sécurité est égal à plus de moyens dans les polices, des sanctions judiciaires plus fermes, le développement massif des technologies de surveillance et de contrôle etc.

La question de la sécurité et de l’insécurité fait le beurre des racistes, des néolibéraux et autres dictateurs en devenir qui profitent d’événements divers pour mener des politiques répressives et punitives.
En 1999, afin de lutter contre les crimes sexuels, le gouvernement instaurait une loi visant à pouvoir identifier par l’ADN de potentiels agresseurs. Peu de personne s’opposèrent à cette mesure qui semblait louable. Si à l’époque le nombre de personnes dont l’ADN avait été récupéré ne se comptait qu’en milliers, le fichier national des empreintes génétiques compte aujourd’hui plus de 3,5 millions de personnes fichées. Et pour cause, le prélèvement ADN ne s’arrête désormais plus aux crimes sexuels, mais à une quantité de délits mineurs. Une simple arrestation et une garde à vue peuvent justifier un prélèvement ADN.
« D’abord limité aux auteurs de crimes sexuels et de violences, étendu aux « suspects » d’infractions plus banales, le « fichier génétique » de la police compte déjà 283 000 dossiers. Inquiétudes civiques. » s’inquiétait le journal Le Monde en 2006 dans un article détaillé sur le sujet¹.

Sur un principe simple et louable de faciliter les arrestations de criminels sexuels par le relevé ADN, cette pratique s’est étendue à une grande partie de la population, créant un énorme fichier de surveillance.
« Lorsqu’on analyse les politiques pénales, on observe que ces dernières décennies, en France comme dans la plupart des pays occidentaux, les femmes ont servi à justifier des politiques de plus en plus punitives. La cause des femmes sert de prétexte à la création de nouvelles catégories de crimes et de délits, à l’allongement des peines, mais aussi à des innovations pénales, comme le bracelet électronique, les prélèvements systématiques d’ADN. » Gwenola Ricordeau²

Le Parti Socialiste et plus largement, la gauche parlementaire n’échappe pas à cette façon de répondre à l’insécurité. Par idéologie ou manque flagrant d’imagination, elle n’a pas d’autres réponses à donner que la surveillance et la punition. La politique et les discours de Manuels Valls en sont de bons exemples. La séquence politique anti-terroriste et la mise en place de l’état d’urgence a vu par exemple permis l’utilisation de mesures exceptionnelles pour réprimer les millitant.e.s écologistes qui s’opposaient à la mascarade de la COP21 ou encore le mouvement contre la loi travail où se sont multipliées les assignations à résidence, les interdictions de manifester, les gardes à vue arbitraires et bien d’autres mesures désormais inscrites dans le droit commun par la loi dite « anti-terroriste », en vigueur depuis l’automne 2017.³

À Lille, Martine Aubry mate depuis des années les quartiers populaires dans un but de gentrification, à grand renfort de bleus. À Rouen, sous prétexte de lutte contre les violences faites aux femmes, un arsenal de nouvelles technologies va être déployé dans les bus de la métropole « socialiste ». L’augmentation de l’insécurité brandite chaque année vient une nouvelle fois légitimer l’installation d’un dispositif de surveillance dernier cri. Et que dire de Nantes, où Johanna Rolland, la Maire PS, enchaîne les politiques sécuritaires, comme le démontre régulièrement le média indépendant local Nantes Révoltée.
Le reste de l’échiquier politique se mure dans un silence assourdissant. La « gauche radicale » n’est pourtant pas incapable de produire un discours sur les questions de sécurité, mais elle se fait battre quasi-systématiquement sur le plan temporel. « Les récupérateurs » proposent des solutions de court terme, pratiques et cadrées, qui semblent efficaces au premier regard, répondant aux attentes directes d’une société noyée dans la peur épidermique d’une population alimentée par le rejet de l’autre à grands coups de Unes délétères : Valeurs actuelles titre le 23 juillet sa Une « le racisme anti français tue ».
Nous n’avons rien à proposer dans l’immédiat, ou si peu.

Pourtant, à chaque agression, à chaque moment où le thème de la sécurité est mis en avant – il va sans dire très souvent – nous devrions mettre en place une machine de guerre pour contrer l’argumentaire sécuritaire fallacieux. Parler, écrire, organiser des rencards comme cela est fait lorsqu’il y a une violence policière. Il faudrait se répéter peut-être, en avoir marre certainement. Il faudrait, à chaque fois qu’une agression traumatise un quartier, y distribuer par dizaines les ouvrages de Angela Davis, Franz Fanon, Gwenola Ricordeau, Michel Foucault… Partager les témoignages du Chiapas ou du Rojava. Se retrouver entre habitant.e.s dans une démarche solidaire (plutôt que de vigilance) et surmonter ensemble et pour du long terme les situations communes.

Le constat est pour l’heure assez mauvais et nous ne pouvons qu’observer notre incapacité à développer cette autre porte de sortie que la police et l’action pénale, en réponse aux crimes et aux agressions. Soyons-en sûr.e.s pourtant, nos idées sont désirables.

Alors qu’à Lille, une femme a été agressée dans le quartier Moulins par un « dealer », cette dernière a lancé un appel aux pouvoirs publics, mairie et préfecture, à « prendre la mesure de la situation » et réagir au plus vite, désignant le quartier Moulins comme « une zone de non droit », ainsi qu’à une surveillance permanente du quartier.

Martine Aubry et la préfecture ont réagi au quart de tour. La maire de Lille en appelle à l’État pour gérer la situation.⁴ Et la réponse ne s’est pas faite attendre.
Mardi 28 juillet, le quartier de la filature, situé à côté de la fac de droit et du métro porte de Douai, était pris en étau par une déferlante de flics venus mener une expédition punitive dix jours après l’agression.
Mercredi 29 juillet, Martine Aubry envoyait un courrier à Gérald Darmanin pour demander des policiers supplémentaires dans les plus brefs délais afin de lutter « contre les zones de non-droits ». Un courrier à vomir, où la maire n’hésite pas à reprendre le terme d’extrême droite d’«ensauvagement» pour désigner le quartier Moulins.
« Vous parlez d’ensauvagement, c’est dans ces zones de non droit qu’il est le plus visible » Insulte insupportable envers les habitant.e.s d’un quartier coincé.e.s entre les agressions multiples, l’occupation policière violente et la brutale gentrification.

Ce dimanche 2 août, Gérald Darmanin était en visite surprise au commissariat de Lille avec la promesse d’augmenter les effectifs et les moyens des polices de la métropole. La promesse aussi d’augmenter les caméras de surveillance, alors que Lille est relativement épargnée par ce phénomène de contrôle de masse.
Surveiller et punir, voilà les lignes de ce nouveau mandat socialiste qui commence.

Une chose est pourtant claire : les politiques répressives ne changeront rien à la situation et il est hors de question que le quartier Moulins et l’ensemble de ses habitant.e.s ne se retrouvent une nouvelle fois les victimes d’une occupation policière violente et de politiques répressives.

Ce quartier est déjà depuis de nombreuses années le théâtre d’expéditions punitives et d’occupations policières. Les CRS sont présents en nombre notamment autour de porte d’Arras. Les unités de police spécialisées multiplient les descentes dans le quartier de la filature et la fac de droit est devenue un bunker où les entrées sont contrôlées. La situation s’est-elle arrangée ? Non. Car croire que l’on apporte de la sécurité à coup de présence policière et de technologies de surveillance est une pensée aussi fausse que difficile à se sortir de la tête.

Alors que depuis 30 ans, nos villes et nos flics ont été équipés de tout l’arsenal possible sous prétexte de lutter contre l’insécurité, depuis 30 ans, les chiffres des violences
physiques et des homicides sont stables voire en baisse, et ce en partie liée à la décrue de la violence politique et du grand banditisme.⁵
Le spectre que l’on nous brandit d’une France à feu et à sang ne permet que de légitimer l’utilisation de la force sur les habitant.e.s des quartiers. Pour autant, les agressions et le sentiment d’insécurité que les habitant.e.s ressentent dans certains quartiers sont des réalités auxquelles nous devons collectivement répondre.

Au gouvernement, on nage dans le paradigme répressif comme un extasié nagerait dans son trip. L’offensive sécuritaire est spectaculaire.
Les déplacements, de commissariat en commissariat pour annoncer des moyens et des effectifs se multiplient depuis l’arrivée du nouveau gouvernement.
Lors de leur déplacement à Nice, ville avec le plus de caméras de surveillance et de policiers de France, les sinistres Darmanin, Dupont-Moretti et Castex ont annoncé des mesures qui devraient nous effrayer :
– Création de 10 000 postes de policier·es
– Extension des pouvoirs de la police municipale
– Durcissement de la justice pénale

Une fois n’est pas coutume, cette opération de communication a affiché la volonté d’une tolérance zéro contre la délinquance. Nous savons bien ce qui en découlera, qui seront les victimes de ces politiques de « tolérance 0 » trempant généralement dans une marinade putréfiée de racisme et d’infantilisation.

Axelle à Lyon, Philippe à Bayonne ou les nombreuses agressions à Lille comme ailleurs sur le territoire ne doivent pas légitimer des politiques répressives stigmatisantes. Il nous faut développer un discours fort qui réponde à nos réalités communes en termes de sécurité tout en refusant de voir, dans chaque événement, une augmentation catastrophique de l’insécurité. Développons donc un autre discours et revendiquons une autre approche de la sécurité s’opposant aux politiques locales et gouvernementales répressives. Hors de question d’inventer de nouvelles pratiques policières ou technopolicières. Pas d’augmentation d’effectifs non plus. Nous parlons bien ici de pratiques communes qui tendraient à se passer des polices à l’échelle communautaire.

À chaque nouvelle violence policière, bon nombre de personnes se posent la question de la police, de son rôle et de son utilité. Les évènements médiatisés comme le décès d’Axelle sont ces moments où certain.e.s de nos ami.e.s doutent. Se demandent si la police, la prison, finalement…

Non, c’est justement dans ces moments qu’il faut penser l’abolition. De la prison, de la justice punitive et de la police. De tout ce qui est policier. De la gestion étatique de nos existences. Il faut penser l’abolition non pas d’une institution, mais d’un monde.

« Abolir réellement la police, cela suppose d’abolir tout ce qui est policier, et donc s’extraire de la société qui la nécessite et la génère. Aucune loi ne peut l’obtenir, cela s’obtient de fait.
Seule la commune, en répartissant les tâches de l’administration à un corps de citoyens révocables faisant la médiation nécessaire, peut abolir toute la police et libérer la société humaine. » La meilleure des polices, Cerveaux non disponibles.

C’est le moment de réaffirmer haut et fort qu’on ne transformera pas les vieux rouages systémiques du fonctionnement de notre monde à coup de matraques, de marteaux et de barres de fer. Il nous faut, même si cela paraît casse-gueule, nous saisir d’évènements comme l’assassinat d’Axelle pour développer notre argumentaire qui, soyons en sûr·es, est désirable – se le répéter est parfois nécessaire. Désirable en premier lieu pour nous, celles et ceux qui partageons les idées d’abolition de la police, d’anticarcéralisme, liées à notre désir de reprendre en main collectivement nos conditions d’existence. Désirable ensuite et surtout pour celles et ceux d’avantages opprimées par la police et la justice. Celles et ceux qu’on contrôle au faciès, qui n’ont pas les moyens de se défendre devant un procureur, que l’on réprime du simple fait de caractéristiques ethniques, genrées, ou sociales. L’écho que le discours abolitionniste peut avoir sur toute une partie de la population grappillera minimalement l’espace conquis par le discours sécuritaire dominant.

Déconstruire le mythe tendant à nous faire croire que la police est indispensable semble être un point qui, au vu de l’actualité autour des violences policières, est à marteler. La police n’empêche pas le crime d’avoir lieu. Elle arrive après pour le constater. La police n’empêche pas ton voisin du 3eme de mettre de la techno jusqu’au lever du soleil. La police n’est construite que sur le principe d’infantilisation de la population. Nous serions des individu.e.s inconscient.e.s, incapables de gérer notre sécurité et celle des autres. Sur ce principe, nous avons délégué ce pouvoir aux hommes armés qui prétendent avec arrogance être les garants du bon déroulement de la vie. Seuls les policiers seraient capables de gérer les conflits.

Le recours systématique à la police découle inéluctablement du fonctionnement systémique de nos sociétés occidentales basées notamment sur l’individualisme.
À l’heure où plus personne n’est dupe sur la question des violences policières (à l’exception de quelques zigotos comme Castaner, Darmanin, ou les guignols de génération identitaire), nous devons nous demander si faire appel aux policiers pour gérer systématiquement ces conflits serait faire preuve de tolérance et cautionner une logique de domination sociale, raciste et hétéropatriarcale.
Il ne s’agit pas ici de pointer du doigt celles et ceux qui ont recours aux policier.e.s pour tout un tas de raison, mais de réussir à se poser des questions : dans qu’elle situation ai-je réellement besoin de la police ? Pourra-t-elle réellement m’aider si…? Comment pourrait-on gérer cette situation autrement. Collectivement.

L’enjeu est de retirer l’argument établi du « on vous protège » représentant la partie émergée de l’iceberg camouflant le « on vous écrase ». L’enjeu est de détricoter la pensée selon laquelle la police serait irremplaçable. Une pensée construite dans le but unique de préserver l’ordre et d’empoisonner nos imaginaires.

« Je suis sûre que la première fois que quelqu’un a crié “Nous devons abolir l’esclavage !”, tout le monde a réagi de la même manière, genre : “Quelle idée stupide ! On se fait plein
d’argent grâce à ce travail gratuit et vous voulez l’abolir ? C’est ridicule !” » Tout le monde peut se passer de la police, Jeff Klak.⁶

L’enjeu est donc de nous mettre dans les conditions propices à la création d’alternatives à la gestion étatique de la sécurité en développant des espaces permettant de répondre à toutes les situations où nous recourons d’ordinaire à ce qui est policier, et ainsi les gérer ensemble.

Ces formes auront leurs problématiques que nous nous efforcerons de soulever, d’assumer et de résoudre ensemble, avec l’ambition permanente de se passer de la force armée et de l’accaparement de la violence physique légitime par un groupe. Si tout reste à faire, rien n’est pour autant à inventer. Inventons oui ! Mais constatons d’abord qu’une flopée de chercheurs et de chercheuses, de millitant.e.s, d’écrivain.e.s, se sont emparé.e.s de la question. Des thèses sur la justice transformative, au travail fourni sur l’abolition de la justice pénale et de la prison. Il faut s’inspirer d’expériences communautaires où la police est reléguée en dernière division notamment dans des collectifs féministes locaux, à la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes, au Chiapas (Mexique), au Rojava, dans le quartier D’Exarcheai à Athènes ou plus récemment dans la Capitol Hill Autonomous Zone (Seattle). Des expériences effectives, loin d’être parfaites, cela va sans dire, mais ô combien inspirantes. Des solutions communautaires où la vie et la sécurité d’une population s’organisent différemment et dont le principal ingrédient est la fluide interaction sociale entre les membres de la communauté.
Recréer des liens, avec nos voisin.e.s, faire société. Un principe simple et consensuel pourtant mis de côté par ce qu’on nous impose dans le strict intérêt de préserver l’ordre établi. Capitaliste, raciste et hétéropatriarcale. Rappelons-le.

« Si tu construis une communauté, alors la violence s’arrête. Quand tu connais tes voisins, tu es beaucoup moins susceptible de leur tirer dessus ou de les voler » Tout le monde peut se passer de la police, Jeff Klak. C’est l’ambition des forces d’autodéfense populaire au Rojava, pensées pour que les volontaires assurent la protection des habitant.e.s de leur propre quartier.

« Les possibilités d’instituer des hiérarchies de pouvoir et d’autorité sont considérablement réduites dans cette méthode alternative. Les personnes sont les protecteurs des personnes, celles avec qui ils vivent et avec qui ils interagissent quotidiennement. La proximité des « forces de sécurité » par rapport à la communauté, étant donné qu’elles sont issues de leur propre quartier, garantit que des violations ne se produisent pas. Lorsqu’elles se produisent, les mécanismes communautaires de justice, d’honneur et de restauration sont immédiatement activés par le biais des communes de quartier. Le monopole de ce processus est encore empêché en encourageant tout le monde à participer grâce à un système de listes. Tout le monde peut se porter volontaire. Cela inclut les personnes âgées, en particulier les femmes, en tant que sources de protection civile. » Hawzhin Azeez, activiste kurde.⁷

Ce modèle ne peut évidemment pas fonctionner seul. Il doit être accompagné d’une profonde transformation de la société, aussi bien politique que sociale. Par la dissolution de
l’état et des valeurs patriarcales, coloniales, nationalistes, patriotiques etc, qui l’accompagnent.

Il nous faut donc déconstruire l’intégralité de ces schémas, ces modèles, ces représentations, cette multitude de roues dentées faisant engrenage dont le fonctionnement automatique nous empêche d’échapper à son inertie.

Créer des îlots de résistance comme il en existe déjà, aussi combatifs que créatifs, pour désosser ces constructions insensibles vampirisant nos capacités à penser autre chose.
Tout ce qui était directement construit doit s’égarer. Se perdre pour retrouver la créativité enfantine déchue qui nous a de nombreuses fois fait embrasser le chaos. Et que c’était bon d’embrasser le chaos.

Nous vous invitons vivement à poursuivre la lecture via les références notées ci-dessous.
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1. La tentation du fichage génétique de masse :
https://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2006/09/25/la-tentation-du-fichage-genetique-de-masse_816576_3208.html

2. Entretien avec Gwenola Ricordeau
https://www.bastamag.net/Abolition-prison-police-abolitionnisme-feminisme-violences-sexistes-Entretien-Gwenola-Ricordeau-Femmes-contre-la-prison

3. Pourquoi le projet de loi antiterroriste menace les libertés fondamentales
https://www.lesinrocks.com/2017/09/26/actualite/actualite/projet-de-loi-antiterroriste-les-libertes-menacees/

4. Agression d’une femme à Lille-Moulins : « C’est l’enfer pour les gens » selon Martine Aubry, qui en appelle à l’Etat
https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/agression-femme-lille-moulins-c-est-enfer-gens-martine-aubry-qui-appelle-etat-1855628.html

5. Sept idées reçues sur l’évolution de la France « depuis trente ans »
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/02/28/sept-idees-recues-sur-l-evolution-de-la-france-depuis-trente-ans_5429436_4355770.html

6. La meilleure des polices
https://cerveauxnondisponibles.net/author/admin1591/

7. Tout le monde peut se passer de la police.

Tout le monde peut se passer de la police

8. Une société sans police ? Les leçons du Rojava.

Une société sans police ? Les leçons du Rojava

Pour aller plus loin :

A propos de justice transformatrice et de gestion communautaire des agressions :
– Pour une culture de la solidarité
https://rebellyon.info/Pour-une-culture-de-la-solidarite-22472
– Pas de recette miracle. Perspectives extra-judiciaires face aux agressions sexuelles
https://rebellyon.info/Pas-de-recette-miracle-Perspectives-extra-22481

A propos d’abolition de la police :
– MANIFESTE POUR LA SUPPRESSION GÉNÉRALE DE LA POLICE NATIONALE
https://lundi.am/Manifeste-pour-la-suppression-generale
– VIOLENCES, MENSONGES ET MAINTIEN DE L’ORDRE
https://lundi.am/Violences-mensonges-et-maintien-de-l-ordre
– Que faire de la police ?

Que faire de la police ?


– 12 choses à faire plutôt que d’appeler la police
https://rebellyon.info/Si-tu-vois-quelque-chose-fais-quelque-22487

A propos d’imaginaire et de créativité :
– « PAS DE POLICE, PAS DE PROBLÈME », déclaration de Loïc Citation lors de son procès pour le contre sommet du G20 à Hambourg.
https://laneigesurhambourg.noblogs.org/post/2020/07/09/loic-keine-polizei-keine-problem/
– Entretien avec Alain Damasio
https://www.bastamag.net/Alain-Damasio-Les-Furtifs-La-Volte-ultra-liberalisme-ZAD-pouvoir-alienation