BERLIN : LE REFERENDUM D’INITIATIVE POPULAIRE DIT OUI A L’EXPROPRIATION DES GRANDS PROMOTEURS IMMOBILIERS

56,4% de berlinois, soit plus d’1 million, ont voté en faveur de la saisie d’environ 240 000 logements à des sociétés immobilières privées en vue de leur transfert en propriété publique.

Dans la capitale allemande, jadis réputée « pauvre mais sexy », les prix des loyers ont quasiment doublé en dix ans. On est passé de prix décents largement en deçà des moyennes des capitales européennes à des prix inabordables. La cause : les rachats massifs d’immeubles coutant une bouchée de pain pour les fonds d’investissements et autres sociétés privées qui ont petit à petit fait monter les prix.

Si les conservateurs et libéraux parlent d’un retour au socialisme, l’affaire est loin d’être conclue. Et c’est là une des limites du référendum d’initiative populaire. Rien n’est en place pour assurer son exécution concrète. Surtout quand son résultat n’est pas en faveur des marchés financiers. Il n’existe même pas une contrainte juridique apprend t’on dans le journal de propagande capitaliste « les Echos ».

Les partis au pouvoir ne sont pas favorables à une telle mesure et arguent déjà du cout que cela représenterait. Entre 29 et 39 milliards d'euros. Quid de la ville ou de l’Etat fédéral pour faire le chèque aux pauvres investisseurs privés concernés par ce référendum (à savoir les sociétés détenant plus de 3.000 appartements) ?

L’ironie du sort, c’est qu’en même temps, les allemands votaient pour les législatives. Pour le SPD (les sociaux-démocrates) qui arrive en tête des scrutins, c’est un vote qui fait tâche. Rien dans leur programme n’est prévu pour dire « cassez vous et rendez les apparts » aux investisseurs immobiliers. Ils sont même carrément défavorables à l’expropriation des compagnies immobilières.

La campagne menée depuis des mois par le mouvement pour faire émerger le problème du logement et de la spéculation est une réussite et a été très mobilisatrice (72% de participation). Malheureusement, ça risque de ne pas être suffisant. Il y a de grandes chances que le pouvoir s’assoit sur ce référendum comme il s’assoit sur tout ce qui dérange sa feuille de route néo-libérale. Au mieux, cela conduira peut-être à une mesurette sur la limitation des prix des loyers. Et encore… C’est tout ce qu’il y a à espérer dans un système cadenassé par l’économie de marché. On ne braque pas la banque du néo-libéralisme avec des fleurs, ni même avec le vote…

"NE VOTEZ PAS ! ATTAQUEZ LA VILLE DES RICHES !" Sur cette photo prise le 11 septembre 2021, des manifestants participent à une manifestation contre la flambée du coût de la vie des locataires, à Berlin. (Photo de PAUL ZINKEN / AFP)

L'hommage à Steve effacée

La fresque hommage à Steve effacée : une amnésie politique

La fresque hommage à Steve vient d'être recouverte de peinture noire.

Depuis 2 ans elle permettait aux passants de ne pas oublier la violence de la répression policière durant cette nuit de fête de la musique, le 21 juin 2019 à Nantes.
On ne s'éternisera pas sur les raisons de la disparition de la fresque, Nantes Révoltée les explique très bien dans son article.
Mais on déplore cette disparition, totalement assumée par le collectif Ju'Steve qui l'explique comme un choix stratégique « en accord avec la famille » afin « qu'elle ne soit plus ni dégradée ni politisée ».

Explication du collectif Ju'Steve

On peut le comprendre. Voir des tags fascistes à coté d’une représentation de Steve est choquant. Mais les tags fascistes ne font pas le poids face au symbole de résistance.

La mort de Steve est politique. Qu'on le veuille ou non. Avec ou sans fresque pour le rappeler, elle est une preuve de plus que l’ordre policier veut primer sur la vie humaine. Qu’il serait normal qu’une décision policière arbitraire tue un jeune homme qui faisait la fête dans un endroit qui ne gêne personne. Elle est le résultat d'une politique répressive où l'usage de la force n'a pas de limites quand il s’agit de soumettre le peuple et de débrancher ce qui nous rend vivant.

Ils veulent nous faire marcher au pas, nous on continuera à danser. Nous ne voulons pas céder au mouvement de recule qui accepterait ce climat de peur.
Cette normalisation assassine du comportement des corps ne doit pas passer.

La fresque politique pour Steve qui a été recouverte tenait la dragée haute à tous ceux qui ont une responsabilité dans sa mort. Elle était une force pour tenir à distance le climat fasciste de notre époque qui pourrait reproduire un tel drame.

Elle faisait que nous ne baissions pas la tête et fédérait toutes celles et ceux qui face aux crimes fascisants de la police ont besoin de se serrer les coudes. Toutes celles et ceux qui savent que c'est en parlant haut et fort et ensemble qu'on repousse les violences systémiques de l'Etat. Qu'on esquisse les contours de notre liberté. C’est de ça qu’on a besoin. D'un rapport de force. C’est cela qui nous protège et nous fait avancer.

PS : Un peu plus loin, un portrait de Steve a été peint sur fond bleu. Seul son prénom y figure.
« Il ne faut pas être grand sage pour se douter que la mairie est plus à l’aise avec le nouvel hommage qu’avec l’ancien » explique la journaliste Marion Lopez.


La rue est-elle une impasse ?

Depuis 10 semaines, des centaines de milliers de personnes défilent dans les rues de petites, moyennes et grandes villes françaises, pour refuser le pass sanitaire. Malgré l'ampleur de la mobilisation, le pouvoir n'est pas prêt de fléchir. Il fut un temps, pas si lointain, où des mobilisations sociales importantes pouvaient annuler des réformes impopulaires.

Mais depuis plusieurs années, le pouvoir ne cesse de rappeler que "ce n'est pas la rue qui gouverne". Lancée par Raffarin en 2003, cette maxime a depuis été reprise par Sarkozy en 2012 (La rue n'a jamais fait la loi) puis Valls en 2016 (La démocratie, ce n’est pas la rue). Macron est sans aucun doute le président qui aura appliqué cette maxime de façon radicale. En quatre ans, le président de la Startup Nation a connu au moins six mouvements sociaux d'ampleur exceptionnelle (détail en fin d'article). Sans jamais changer sa politique.

Dans l'histoire française, la prise en compte des revendications sociales fait partie des éléments de la démocratie. Il ne s'agissait pas d'élire, puis de laisser un pouvoir faire ce qu'il voulait pendant 5 ou 7 ans. Manifester faisait partie des outils d'expression... et de pression.

Mais le pouvoir a rapidement compris qu'il avait tout intérêt à ignorer la colère populaire. Que s'il restait inflexible, semaine après semaine, mois après mois, la mobilisation faiblirait forcément. Et le mouvement s'estomperait "naturellement". Qu'importe le mouvement, son ampleur et sa popularité

Face à cela, la pression et le rapport de force pouvait venir d'une mobilisation offensive, mettant le pouvoir devant une situation qui l'oblige à "réagir". Ce n'est pas un hasard si le seul petit "pas" que Macron a fait en 4 ans fut au moment de la séquence la plus insurrectionnelle des GJ. Ce ne fut pourtant pas le moment où le plus de Français furent dans la rue (il y a eu plus de monde contre la réforme des retraites par exemple).

Mais pour annihiler toute nouvelle possibilité de rapport de force compliqué pour le pouvoir, Macron a choisi de militariser le "maintien de l'ordre" des manifestations. Les manifs sensibles pour le pouvoir sont ainsi devenues de véritables nasses mobiles, où les manifestants sont totalement encerclés de milliers de policiers/gendarmes. Aucun autre pays au monde n'offre un tel spectacle, véritable simulacre de démocratie. Une prison à ciel ouvert pour "manifester ses droits".

Résultat ? Il n'est plus possible de peser sur les décisions du pouvoir en mobilisant massivement. Puisque le pouvoir s'en fout. Et sait que s'il ne réagit pas, le mouvement finira par s’essouffler. Et il n'est plus possible de peser en mettant le pouvoir en difficulté dans la rue puisque chaque manif déclarée est une nasse. Et que tout appel non déclaré est violemment réprimé : arrestations, charges, amendes, GAV, LBD, lacrymo, BRAV M…

Face à ce constat d’échec, nous n'avons clairement pas de solution miracle. Mais reconnaitre l'impasse des manifs déclarées permettrait déjà de tenter de construire différemment les mobilisations futures.

Qui, parmi ceux qui sont descendus dans la rue depuis 10 semaines contre le pass sanitaire, pense encore que continuer ces manifs peut infléchir la position de Macron ? Qui pense que les réformes ultra libérales et sécuritaires du pouvoir peuvent être stoppées par des mobilisations futures ?

Pour ceux qui veulent lutter contre ce monde et qui ne se voilent plus les yeux sur cette impasse, il n'y a pas d'autre choix que de prendre acte de la situation et de concevoir des parades. Pour créer un nouveau rapport de force qui mette réellement le pouvoir en difficulté. Que ce soit de façon symbolique ou non.

 

***MACRON. 4 ANS DE DÉNI****

- Fin 2018 : les Gilets Jaunes évidemment, avec plus de 400 000 manifestants sur les premiers actes. Des dizaines d'actes, pendant près de deux ans et 40 000 rassemblements ! C'est énorme et du jamais vu.

- 16 mars 2019 : 350 000 personnes dans les rues pour la Marche pour le Climat

- 05 décembre 2019 : près d'un million de personnes contre la Réforme des retraites, avec de nombreuses autres manifs massives les semaines suivantes

- 13 juin 2020 : 30 à 50 000 personnes rien qu'à Paris contre les violences policières et le racisme.

- 28 novembre 2020 : Près de 500 000 personne dans toute la france contre la loi Sécurité Globale, avec de nombreuses autres manifs massives les semaines suivantes.

- 07 aout 2021 : Plus de 500 000 personnes dans toute la France contre le pass Sanitaire. Plus de 10 samedis consécutifs de mobilisation avec plus de 100 000 personnes dans les rues.


Copenhague va bannir de sa vie nocturne les personnes avec un casier judiciaire

A Copenhague, le Pass-Sanitaire engendre un monstre

La police de Copenhague va bannir les personnes ayant un casier judiciaire des lieux de vie nocturne.

Comment ne pas voir un coté Minority Report dans la décision prise par le parlement en Juillet… Une peine appliquée avant même la constitution d’un délit ou d’un crime.

Et en pratique alors… Comment les flics ou gérants de bar distingueront une personne avec casier ou sans casier judiciaire ? Est-ce là l’instauration d'un contrôle permanent, d’un pass pour tout le monde, tout le temps ? Les gentils citoyens de Copenhague devront ils badger à chaque fois qu’ils iront boire un coup ? Ou chacun sera t’il invité à balancer à la police dès qu’il aura un doute sur une personne ?

Un indice déjà de la bouche d’Anne Tønnes directrice de la police de Copenhague : « La loi permet l'échange d'informations sur les personnes interdites de vie nocturne avec les propriétaires de bars. » (source : The Local)

Bref, après l'annonce de l'abandon du pass-sanitaire au Danemark, la société de contrôle se poursuit. Si aujourd'hui certains ne voient pas encore que la question du pass-sanitaire est dépassée de loin par une matrice de société de contrôle qui existait bien avant ce pass... le futur qu'ils espéraient sucré sera en fait bien amer. 

Quatre zones centrales de la ville proches des bars et des restos seront considérées comme des « zones de vie nocturne ». Les personnes ayant déjà été condamnées pour des types de délits comme certains « crimes contre la personne » ou « infractions liées aux armes » seront bannies de ces zones.

Bien sûr l’image de l’agresseur fait peur. Mais doit-on pour autant laisser se constituer des sociétés policières en roue libre, qui, devenant de plus en plus malades, opèrent une fuite en avant vertigineuse vers des solutions dystopiques dont l’idéologie est une généralisation des conditions carcérales à l’ensemble de la société. Comment juridiquement quelqu’un qui a purgé sa peine, peut il encore être considéré coupable ? C'est là un renversement de la justice au bénéfice du tout policier.

Au delà de ça, cette décision est un aveu d’échec total du système carcéral et du système judiciaire. Après une peine, voici donc une autre peine, et sans justice celle là. C’est un régime de culpabilité permanente. Et au final ce qu’on voit, c’est que face à cet échec de société qui n’a jamais essayé un modèle égalitaire pour sortir des problèmes, c’est que la roue de secours qu’elle propose c’est l’avènement d’Etats policiers ou chacun est susceptible d’être contrôlé et invité à être une balance. Récemment on a vu la création d’un nouveau job : barman auxiliaire de police.

Cette loi devrait entrer en vigueur le 14 septembre pour une période de deux ans, c’est à dire jusqu'au 13 septembre 2023, a indiqué la police de Copenhague dans un communiqué.

On peut pronostiquer que dans un futur proche si rien est fait pour changer le modèle globale de nos sociétés, ici ou là bas, d’autres formes d’exclusion toucheront d’autres catégories de personnes considérées comme ennemies de la société.

Ferez vous partie de ces prochaines catégories ?


Prisons iraniennes : la pandémie de la torture

Le 22 août, des médias iraniens basés à l’étranger ont diffusé des images de la plus sinistre prison d’Iran, Evin, où sont incarcérés et torturés les prisonniers politiques et les étrangers retenus en otage.

Ces images ont été piratées par un groupe de hackers se nommant Edalate Ali (la Justice d’Ali). Chaque jour de nouvelles vidéos montrant des prisonniers battus, inconscients, humiliés par les gardiens, des images de cellules bondées où les prisonniers dorment à même le sol, sont diffusées publiquement, mettant encore plus dans l’embarras ce régime fasciste sur la scène internationale.

Un régime qui arrive en fin de cycle et qui, sous la pression de tout un peuple aspirant à une révolution, joue aujourd’hui sa dernière carte pour se maintenir malgré tout au pouvoir.

Focus sur ce qui pourrait être les derniers jours d’une dictature vieille de 42 ans.

Mardi 3 août, l’ultraconservateur Ebrahim Raïssi est intronisé président d’Iran par le guide suprême du régime l’ayatollah Khamenei, qui a comme toujours lui-même téléguidé une mascarade d’élections où toute opposition au régime est bannie afin de mettre son poulain au pouvoir. Le peuple iranien n’étant pas dupe, il a massivement boycotté cette mise en scène électorale.

19 jours avant, le 15 Juillet 2021, d’énormes manifestations éclatent dans la province du Khouzestan, au sud-ouest de l’Iran. La population locale, qui subit de plein fouet une montée des températures atteignant 52 degrés à l’ombre doit vivre avec des coupures d’eau de plus en plus incessantes et soudaines pouvant durer plusieurs jours. En cause un réseau hydraulique mal géré et laissé à l’abandon par l’Etat. La population qui ne demande que de l’eau, le premier besoin vital de l’être humain, reçoit en échange des gaz lacrymogènes et des tirs à balles réelles, faisant en 10 jours 13 morts identifiés parmi les manifestants.

Cette répression brutale ne s’arrête pas là, 361 personnes ont été identifiées comme détenues par les pasdarans (la milice du régime iranien) selon Human Rights News Agency.

En 2019 déjà, nous vous parlions d’une révolte qui avait embrasé le pays suite à l'annonce d'une hausse des prix du carburant.

Révolte matée dans le sang, faisant 1500 morts selon l’agence Reuters, un tiers des victimes étant des femmes.

Mais la population n’ayant plus rien à perdre, continue son combat contre ce régime sanguinaire, des centaines de manifestations sont comptées chaque mois partout dans le pays, des étudiants aux professeurs en passant par des infirmiers et des ouvriers qui ne sont plus payés depuis des mois, et des retraités qui ne reçoivent plus de retraites.

Tous exigent le respect de leurs droits les plus élémentaires.

L’inflation de la monnaie iranienne ayant explosé, la plupart des Iraniens ne peuvent plus manger à leur faim. Avoir un peu de viande dans un repas devient un grand luxe…

Pendant que de l’autre côté, le régime dépense des centaines de milliards de dollars dans la course à la bombe atomique et exporte le terrorisme dans le monde (plus particulièrement en Iraq, en Syrie, au Liban, au Yémen et en Palestine) en soutenant les fondamentalistes religieux, faisant encore plus de victimes dans les populations civiles du monde entier, et laissant mourir de faim sa propre population à l'agonie.

Mais encore une fois, le peuple iranien fait plus que résister. Depuis le début de l’été une « Campagne de grève 1400 », en référence à l’année en cours dans le calendrier iranien, se coordonne dans tous les pans de la société.

Lancée par des ouvriers de la pétrochimie, cette grève s’est répandue comme une traînée de poudre dans d’autres branches ouvrières. Jusqu’à aujourd’hui des dizaines de milliers de travailleurs en grève continuent le combat au slogan « les ouvriers mourront mais n’accepteront pas l’humiliation ».

De plus, l’Iran n’est pas épargné par le coronavirus. Subissant les décisions suicidaires du guide suprême de bannir les vaccins britanniques et américains, ne donnant aucun moyen décent aux hôpitaux surchargés et décidant de maintenir des fêtes religieuses rassemblant des milliers de personnes sans aucune protection, le peuple iranien paye aujourd’hui un lourd tribut.

Selon le Conseil national de la résistance iranienne, principale opposition au régime des mollahs, on compte aujourd’hui plus de 382.600 décès liés au coronavirus. Une véritable hécatombe. Un crime contre l’humanité, qui arrange bien le régime qui par tous les moyens, veut étouffer les contestations populaires qui ne cessent de gronder.

En mettant au pouvoir un personnage comme Raïssi, le régime utilise sa dernière carte et veut faire passer un message aux Iraniens ; à partir de maintenant, la répression violente sera le seul mot d’ordre des mollahs.

Ebrahim Raïssi, appelé le « Eichmann de 1988 » par la population iranienne, en référence au nazi SS qui était chargé de la logistique pour l’extermination des Juifs, a fait partie de la commission de la mort durant l’été 1988, se chargeant de massacrer plus de 30 000 opposants politiques en quelques semaines dans les prisons d’Evin et de Gohardasht, principalement des membres et sympathisants des moudjahidines du peuples, un groupe politique de gauche, une résistance armée à cette époque et farouchement opposée aux mollahs, qui fait aujourd’hui partie du Conseil national de la résistance iranienne.

Des milliers de corps ont été enfouis dans des fosses communes, dont les emplacements sont gardés secrets par le régime jusqu’à maintenant, refusant aux familles des victimes de faire le deuil de leurs proches.

Mais le mardi 10 août, s’est ouvert en Suède le procès d’Hamid Noury, arrêté le 9 novembre 2019, à sa descente d’avion à l’aéroport de Stockholm par la police suédoise. Hamid Noury, aujourd’hui sexagénaire, était membre de la « commission de la mort », qui a décidé en 1988 de l’exécution de plusieurs centaines de prisonniers politiques dans la prison de Gohardasht. Il sera jugé par la justice suédoise pour crime de guerre, meurtre et crime contre l’humanité.

Ce procès est un véritable coup de massue pour le régime, et plus particulièrement pour Raïssi, fraîchement arrivé au pouvoir, et dont l’implication certaine dans les massacres de 1988 va être mise en lumière au monde entier. Plus aucun pays voulant collaborer avec ces fascistes ne pourra dire qu’il ne savait pas que ce régime est un régime criminel, isolant encore plus les mollahs et les rangeant dans la catégorie des dictatures les plus infâmes que le monde n’ait jamais connu…

Un isolement international qui ne fait qu’affaiblir ce régime, couplé à un peuple qui n'ayant plus rien à perdre, n'aspire qu'à la chute de ce fascisme religieux, et ce malgré la peur toujours présente, révèle une évidence : le vent s’est levé en Iran.

Le vent du printemps de la révolution, puissant et inarrêtable, prêt à balayer l’oppresseur, laissant enfin place à la liberté du peuple joyeux de construire un monde meilleur.


La Kabylie en détresse

🚨 Nous ne pouvons compter que sur la solidarité !🚨

Nous relayons ce texte de Sophia Hocini à propos de la situation en Kabylie.
Là-bas comme en Grèce et en Turquie, les habitants font face aux ravages du feu.
Partout, les politiques sont irresponsables et laissent la population en proie à la violence des flammes. Hommes, femmes et enfants sont déraciné.e.s de leurs villages, et certains locaux se secourent les uns les autres pendant que d’autres tentent de sauver les animaux…Horrifiant !

➡️ «La pandémie de la COVID-19 et l’arrivée du variant delta continuent de faire des ravages en Kabylie notamment à cause du manque d’oxygène dans les structures sanitaires déjà très fragilisées par l’incurie du régime. Le nombre de victimes aurait continué d’augmenter sans la solidarité des citoyennes et des citoyens kabyles comptant même sur la diaspora pour réunir des fonds et se procurer eux même des concentrateurs à oxygène.

Non contents de regarder suffoquer ces populations sans apporter le moindre appui à ce vaste mouvement d’entraide populaire, l’administration algérienne a au contraire cherché à décourager la mobilisation par le zèle et la mise en place de contraintes administratives comme « l’autorisation d’acheminement des dons » ou l’obligation de « remettre les dons au ministère algérien de la santé qui les répartirait ensuite au niveau national ».

Dans la journée du lundi 9 aout, l’inquiétude a commencé à se faire sentir lorsque des habitants de différentes communes de Kabylie ont commencé à témoigner d’incendies géants survenus brutalement mais simultanément à des endroits parfois éloignés de plusieurs dizaines de kilomètres. Très rapidement dans la soirée, le conservateur des forêts de la wilaya de Tizi-Ouzou, Youssef Ould Mohand a affirmé que l’origine de ces incendies ne pouvait être autre que criminelle, le climat caniculaire inédit ayant participé de l’aggravation de ces feux. Il a ajouté avoir dressé des procès-verbaux qui montrent le lien direct entre ces incendies qui se répètent chaque année depuis une dizaine d’année et le squat ou la confiscation de ces parcelles pour dégager du foncier au cœur du massif forestier et réaliser des structures.

Le ministre algérien de l’intérieur, Kamel Beldjoud a déclaré le 10 août à Tizi-Ouzou que les incendies en Kabylie « sont d’origine criminelle ». Le ministre n’a pourtant pas encore diligenté d’enquête sur le sujet.

La violence de ces incendies a surpris les habitants qui se sont retrouvés non seulement encerclés mais surtout sidérés et impuissants. Des mouvements de panique ont été constatés dans la nuit de lundi à mardi et dans la journée. Des centaines de messages et d’appels à l’aide, des images de flammes qui rongent les forêts et les champs, des animaux calcinés, des familles apeurées fuyant à pied ont commencé à circuler sur les réseaux sociaux. En face, les familles de la diaspora témoins des heures sombres que vivaient leur familles, impuissantes face à leur téléphone et la frustration de pas arriver à joindre directement leurs proches fautes de courant.

Le régime algérien a quant à lui préféré se dédouaner subtilement en invoquant la pénurie d’eau et en décrétant le deuil national de trois jours. Seulement, les problématiques de pénurie d’eau n’ont jamais donné lieu à une mesure concrète pour le pallier en mettant en place des réseaux d’eau efficaces dans les zones rurales et dans les quartiers populaires et il n’a jamais été non plus question de financer des engins pour venir à bout des flammes tels que des canadairs.

Face à l’absence de moyens pour agir, le peuple kabyle a exhorté le gouvernement a accepter l’aide internationale pour en venir à bout, mais même face à cette situation d’urgence, le choix de jouer la montre a de nouveau démontré au moins l’indifférence du régime en place au pire leur complicité dans ce qui se caractérise comme une catastrophe humanitaire, écologique et économique. Le dernier bilan faisant pour l’instant état d’au moins 70 décès et de centaines de blessés.
Il y a manifestement de la part du régime algérien, non-assistance à personnes en danger de mort en Kabylie.
De fait, au cours des vingt dernières années, les feux de forêts et l’insécurité d’une manière générale, ont augmenté parallèlement à l’accroissement du nombre d’implantations de structures policières et militaires, jusqu’à faire de la Kabylie le territoire le plus militarisé d’Algérie. Comment expliquer alors l’absence d’intervention sérieuse avec l’équipement adéquat ?

Après la surprise et l’émotion, ce sont de nouveau les villageois qui ont dû coordonner le sauvetage des victimes et l’extinction des incendies avec des moyens dérisoires : des citernes, des tuyaux et des camionnettes. De la même manière, c’est grâce à différents appels sur les réseaux sociaux que la mise à l’abri des rescapés a pu se mettre en place, les uns proposant des couchages, les autres faisant le lien avec les zones sinistrées pour relayer les informations.

De nouveau ces deux derniers jours, c’est sur un élan de solidarité populaire et international que les sinistrés de Kabylie ont pu compter à la fois pour venir à bout des incendies mais surtout prendre en charge les nombreux blessés et traumatisés. Des convois sont acheminés depuis plusieurs autres communes et villages pour fournir de l’eau et des premiers soins aux victimes. Alors que les besoins humanitaires sont urgents, des locaux servant à stocker les denrées collectées ont été fermés à certains endroits par la police algérienne.

De nombreux observateurs affirment qu’il y a un lien direct entre la présence policière et militaire excessive en Kabylie et le processus de délabrement multidimensionnel que connait ce territoire.
Pour le Congrès Mondial Amazigh (CMA) le régime militaire algérien, y compris sa façade civile, veut punir la Kabylie et son peuple qui souhaitent conserver et protéger leur existence et leur singularité linguistique, culturelle, sociale, politique, historique et civilisationnelle.

Cet épisode tragique n’est que la suite logique d’une violence systémique exercée sur les populations autochtones (amazigh) d’Algérie notamment les kabyles qui ont payé plus d’une fois de leur vie leur différence dans un régime qui ne permet aucune libre expression, ni de l’identité, ni de l’opinion.»


Mise au point : La position de CND vis à vis de la pandémie

🚨 STOP ✋🏽
PRENONS UNE MINUTE POUR UNE MISE AU POINT 🔥
Dans une période de grande confusion, prendre position est toujours compliqué. Notre farouche opposition au pass sanitaire semble avoir brouillé la clarté de notre positionnement sur la question du Covid et du vaccin. Voici donc quelques précisions.

Déjà, nous ne nous positionnons pas en fonction des prises de position du pouvoir (que l'on combat clairement). Au Printemps 2020, alors que le gouvernement estimé que le port du masque était inutile pour la population (voir contre productif), nous avons clairement et largement clamé qu'il fallait des masques, pour tous, et au plus vite. Lorsque les masques sont arrivés et que le pouvoir a décidé qu'il fallait les rendre obligatoire, nous n'avons pas changé d'avis sur l'utilité et l'importance du masque, notamment en lieu clos.

De la même façon aujourd'hui, si nous maintenons que le pass sanitaire est une aberration et un énorme danger, nous restons convaincu que la vaccination est l'un des moyens les plus efficace pour limiter la pandémie. Et ce, même si Macron et Véran le pensent aussi !
Bien que n’étant ni médecins, ni scientifiques ( ni ne travaillant pour : Bill Gates, Soros, le Nouvel Ordre Mondial, Macron, Satan ou encore Enquête Exclusive, soyez rassuré.es ), nous pensons que le VACCIN est un outil, pas le seul, mais INDISPENSABLE, pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 qui pourrit nos vies depuis un bon bout de temps.

Alors bien sûr, nous n'avons pas fait médecine, et sommes également conscients des travers des lobbies pharmaceutiques, tout sauf philanthropes, nous n'avons pas pour mission de prouver ou d'imposer notre avis mais il nous parait important de clarifier une bonne fois pour toutes ce point.

👉
La question du pass sanitaire est éminemment politique, et nous y sommes farouchement opposés. Nous continuerons à le combattre, comme un énième sujet de lutte sociale, aux côtés de tous les autres sujets que nous développons régulièrement ici.

👉 La question du vaccin est essentiellement scientifique, et le choix de l'utiliser participe d'un choix intime, bien qu'en lien avec la question de la solidarité et du collectif, et nous y sommes profondément favorables. A cela s'ajoute notre conviction que la levée des brevets est un impératif moral, notamment vis à vis des populations les plus précaires. La santé ne devrait pas être une variable de profit.

Les fossoyeurs de liberté

La situation ne fait aucun doute : la liberté est violemment attaquée par les mesures de passe sanitaire imposées par le pouvoir. La France s'engouffre toujours plus dans la voie d'une société de contrôle, inspirée du modèle chinois (voire israélien). C'est grave et nous le combattons sans ambiguïté depuis le début.

Mais, dans le même temps, la liberté est également attaquée sur l'autre front, de façon plus pernicieuse, mais tout aussi dangereuse. Sur le front de sa "défense". Des personnalités et partis politiques de droite dure, se sont emparés du combat contre les restrictions sanitaire pour en faire un levier électoral (coucou 2022). Ces Phillipot et Dupont Aignan, sont en train d'importer une mouvance américaine qui n'avait jusqu'à présent pas d'emprise en France : le libertarisme de droite.

Sans faire dans l'encyclopédique, le libertarisme (de droite, majoritaire aux USA) est la promotion d'une liberté individuelle absolue. L'idée que partout où l’État légifère, cela se fait au détriment de la liberté. Moins il y a d’État, mieux se porte l'humanité. Cette "philosophie" est bien évidemment très fortement liée à la liberté économique et financière. Les libertariens américains sont ainsi fortement financés par des ultras riches et de grandes entreprises.

Pour ces gens là, il s'agit donc de promouvoir la liberté individuelle, sans aucune notion de solidarité. Aux USA, cette mouvance a pris le l'ampleur lors du combat contre la réforme de l'assurance maladie, l’« Obamacare », une mesure destinée aux plus précaires mais, qui selon eux, était totalitaire. Ils furent aussi en première ligne sur le combat contre l'imposition par l’État Fédéral de contraintes liée à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Leur credo : laissez moi m'enrichir, porter une arme, et vivre comme je l'entends. Et que chacun se démerde pour être heureux sans l'aide de quiconque.

Pour ces libertariens, toute action publique est une dérive vers le totalitarisme, et ils n'hésitent pas à utiliser les comparaisons avec le régime soviétique ou le régime nazi. Ce n'est donc peut être pas un hasard si on retrouve, en France, ce type de comparaison plus que déplacée et nauséabonde qui ridiculise les manifs anti passe sanitaire. Le problème avec la pensée libertarienne n'est pas qu'elle s'oppose à l'état. Très bien. Mais que dans le même temps, elle s'oppose aussi à toute organisation solidaire, populaire qui tente de s'autonomiser par rapport à un état qui maintient un système inégalitaire.

Cette vision de la liberté, uniquement centrée sur sa "propre" liberté, est en fait un égoïsme qui ne dit pas son nom. Cet individualisme poussé à l’extrême et présenté comme une défense de "LA" Liberté est en vérité déjà le dogme du néo libéralisme qui met en concurrence les individus les uns contre les autres. Ce qui revient à la notion d'une liberté qui finit toujours par être celle du plus fort.

Cette notion de la liberté fondée avant tout sur l'individu porte même préjudice à ses défenseurs, qui souvent issu des classes moyennes, ne tirent pas particulièrement leur épingle du jeu d'un système du chacun pour soi qui au final les destine à avoir une place sociale de soumission juste un peu au dessus des plus pauvres et à ne récolter que des miettes.

Il y aurait plus à gagner à défendre une liberté qui pense aussi le monde et la communauté, plutôt qu'une liberté qui pensent l'individu par dessus tout. Ce qui est déjà l'apanage du néolibéralisme qui opprime 99% de la planète. Dessinant plutôt un monde à la Mad Max qu'un monde désirable.

Combattre le pass sanitaire, en utilisant la notion de liberté, tout en se foutant du drame que vivent les populations les plus précaires en France et dans d'autres pays, en niant la catastrophe climatique en cours pour ne pas faire perdre des profits aux plus riches, c'est souiller la notion de liberté. C'est l'isoler dans un égoïsme petit bourgeois occidental. Ces gens là disent vouloir la disparition de l'état mais en réalité leur ennemi c'est l'état social, ils ne remettent jamais en question l'état policier. Ils ne voient pas (ou ne veulent pas voir) qu'ils défendent un ordre bourgeois : la surveillance de masse, les attaques contre le droit de manifester... n'entament pas leur liberté de petit bourgeois, et ils ne la combattent donc pas.

La liberté ne peut se vivre que si elle s'accompagne d'humanité, de solidarité et de résistance.


L'émancipation des peuples est retombée à un niveau antédiluvien

Ceux qui se croyaient loin des ségrégations commencent à les sentir. Le pass sanitaire, prétend entrer en vigueur le 9 août. Vivre normalement : un flicage permanent...

La marche d'un monde autoritaire se met alors petit a petit à toucher tout le monde. Et on ressent alors qu'une idéologie tente d'exercer un pouvoir sur chacun de nos corps.
Cet ordre des choses qui s'impose violemment, nombreux sont ceux qui l'ont expérimenté avant.
Ils voudraient certainement dire à ceux qui manifestent maintenant qu'il ne suffira pas de qq slogans et manifestations pacifiques pour arracher les racines d'un autoritarisme qui s'est déjà répandu partout sur la planète.

Vous avez certainement entendu parler de la loi sécurité globale ou de la loi contre le séparatisme. Deux des dernières lois scélérates récemment combattues et pourtant... Il n'a également échappé à personne que le seul pays ayant sorti son économie en pole position de la pandémie est une dictature et que beaucoup d'états comme la France sont en train de prendre modèle dessus. Sur la Chine. Il serait peut être donc temps de remettre en question cette économie que les états vénèrent religieusement.

Aujourd'hui le pouvoir étend son rôle policier et sa normalisation violente et discriminante sur l'aspect sanitaire de nos vies.

S'il entend désormais nous supprimer des droits selon l'état de notre carnet de santé (renommé pour l'occas en passeport sanitaire), c'est aussi car il arrive fort de toutes les luttes passées qu'il a gagné. Les atteintes sur les gilets jaunes, sur les Zad, sur les migrants, sur le système de santé, sur la nature entière...

Conscients de ses victoires, il est plus que jamais crucial de savoir frapper à la racine de l'autoritarisme. De ne plus faire de concessions aux petits pouvoirs qu'on subit et à ses sommes de verticalités qui s'imposent un peu partout en prétextant d'une efficacité qui se trouve être une loi du plus fort qui nous asphyxie. Cela n'aboutit qu'à des formes d'obscurantismes où un souverain et son système s'impose à tout le monde. Voyez ou nous a mené l'idéologie managériale... Cela n'aboutit qu'à suivre et subir. A la manière d'un Macron qui décide de tout, tout seul et pour tous : un génocide des intelligences humaines.

Avec le covid, l'émancipation des peuples est retombée à un niveau antédiluvien. Jamais nous n'avions autant été obligés de dépendre d'un seul gourou et de son armée de flics pour nous y contraindre en cas de volonté de s'organiser autrement.

Si les gilets jaunes ont réussi à être le plus grand mouvement populaire depuis mai 68, c'est avant tout parce qu'il s'était d'emblée organisé horizontalement, radicalement et un peu partout. Répandant ainsi le débat, l'intelligence tactique et politique entre les mains de quiconque voulait s'occuper du futur à construire. De la terre et d'une société à réparer.

C'est peut être ce génie populaire de vouloir tout remettre en question et d'être prêt à renverser la table qui manque aujourd'hui dans les manifestations anti pass sanitaire.

Aujourd'hui il y a tant à défaire, tant à réparer que c'est sans doute en visant large et fort qu'on pourrait voir le pouvoir se remettre à trembler.

Le pass sanitaire est une attaque sans précédent dans la gestion de nos vies par un état néolibéral. Il est le fruit d'un état assoiffé de rentabilité et prêt à tous les mensonges. Qui prétend vouloir sauver des vies et qui pourtant détruit le secteur de la santé au bulldozer, matraque ses opposants.

Le pass sanitaire est l'expression au niveau sanitaire de l'état policier qui s'est déjà auto proclamé il y a quelques mois quand nous étions des millions à manifester contre la loi sécurité globale et séparatisme.

C'est l'ensemble de ces combats qu'il va falloir faire ressurgir si on ne veut pas une fois de plus voir notre liberté piétinée, notre humanité diminuée.

Qu'on se le dise. Une gestion populaire et démocratique de cette pandémie n'aurait pas moins bien marché que le désastre sanitaire et liberticide qu'a produit le pouvoir.


NON AU PASS SANITAIRE : LA LISTE DES RÉSISTANCES

  • TRANSPORTS

- Le Syndicat SUD-Rail a appelé lundi 26 juillet les cheminots « à ne pas réaliser de contrôle sur les passes sanitaires »

- SUD-Rail prévient qu’il « n’hésitera pas à appeler à la grève sur l’ensemble » du groupe, « si l’État et la direction de la SNCF venaient à confirmer leurs intentions de sanctionner » les salariés sans pass

- Les routiers avaient annoncé une grève les 14 et 15 aout. Le gouvernement a finalement décidé que les relais routiers seraient exemptés de pass sanitaire.

  • CULTURE

- Plusieurs bibliothèques et médiathèques de Paris ont annoncé se mettre en grève si le pass sanitaire est imposé dans leurs établissements. Une lettre a été envoyée à la Maire de Paris : « Les bibliothécaires rappellent par cette lettre leur attachement aux valeurs défendues : l’accès égalitaire pour tous les publics à nos établissements, la même qualité de service pour tous.

  • SANTÉ

- Le syndicat SUD Santé Sociaux de l'Hôpital Édouard Herriot à Lyon a déposé un préavis de grève illimitée à compter du jeudi 29 juillet 2021.

- Appel à la grève illimitée du personnel soignant en Martinique de la part de la CGTM, la CDMT, Force Ouvrière, l’UGTM, l’USAM, Convergences.

- Les personnels hospitaliers soignants et non-soignants de la CGT ont appelé à la grève du Groupement Hospitalier de Porte de Provence (Montélimar)

  • SPORT

- Les Ultras de Montpellier ont annoncé leur intention de boycotter le stade tant qu'il sera imposé un pass sanitaire pour y accéder.