14 MARS, 14 RAISONS DE PRENDRE LES CHAMPS

14 mars, appel national sur Paris : GJ, Ecolo, syndiqués, étudiants, profs, avocats, pompiers, soignants, artisans, artistes... Toutes celles et ceux qui veulent vraiment changer ce système sont invités à une journée de lutte, qu'on espère historique. Reste à savoir où ! Voici 14 raisons pour que cela se passe dans le quartier des Champs Elysées :

1/ C'est le lieu de la révolte GJ, là où se sont passés les actes les plus insurrectionnels. Là où se sont rencontrés des milliers de GJ de toute la France. Là où manifester a compté et a ébranlé le pouvoir.

2/ C'est l'avenue la plus célèbre du monde. La carte postale qu'il ne faut pas écorner aux yeux du reste de la planète.

3/ C'est l'endroit où le pouvoir veut le moins voir de Gilets Jaunes. Rien que cette raison devrait suffire

4/ Didier Lallement a été nommé suite au 16 mars sur les Champs. Avec son mépris et son ego surdimensionné il est convaincu de maîtriser les Champs et d'avoir réussi à empêcher les GJ d'y revenir. Lui donner tort serait particulièrement jouissif.

5/ Parce que c'est le seul endroit où on peut tenir à un million ! Et qu'ensemble nous sommes plus forts que tous les adversaires de la justice sociale, écologique et fiscale.

6/ C'est l'avenue et le quartier des ultras riches, un hyper centre européen du commerce du luxe indécent et mortifère... C'est ce monde que GJ et autres révolutionnaires combattent. La bloquer ou faire bloquer (si c'est la police qui s'en charge) est déjà une petite victoire en soi. C'est aussi à quelques mètres de l'Elysée, de Matignon et de l'Assemblée Nationale. Le pouvoir politique et économique est donc concentré ici.

7/ Le pouvoir aura deux options : faire des barrages filtrants avec des contrôles d'identité. Auquel cas, sur des milliers de citoyen sans gilet jaune, la police aura du mal à bloquer tout le monde. Ou barricader totalement les Champs et fermer toute les boutiques. Ce qui sera déjà un échec pour le pouvoir et donnera l'occasion de danser et déambuler tout autour du quartier barricadé, où pullulent boutiques de luxes et bâtiments du pouvoir.

8/ Abandonner les Champs, c'est donner raison à la politique de la terreur opérée par Macron, Castaner et Lallement. On ne peut pas laisser ce tournant ultra sécuritaire nous faire peur ainsi. A ce compte nous aurons peur toute notre vie. Conjurons ce sort dès maintenant.

9/ De façon plus pragmatique, même si un autre lieu dans Paris était choisi, pour peu que le rassemblement soit non déclaré, il sera totalement nassé par la police et tout le quartier barricadé. Quitte à se retrouver, autant le faire la où cela fera le plus chier Macron et son monde !

10/ Parce que désobéir est devenu l'action minimale de communication pour se faire entendre.L'action orchestrée le 10 février contre Black Rock par les citoyens écologistes et leurs soutiens a ouvert la voie. Faisons du 14 mars une action de désobéissance civile en grand. Soyons là où ça compte et là où ça gêne le pouvoir.

11/ Parce qu'un jour avant les élections municipales, il est insoutenable de vivre dans un déni de démocratie où une loi détestée par la majorité des français.es est en train d'être imposée par la force. Une force ignoble qui s'exprime à la fois à l'assemblée nationale et dans la rue avec une police qui agit tel un organe autonome de terreur pour le bonheur du gouvernement.

12/ Parce qu'une démocratie en vie est une démocratie qui doit être remise en question et chahutée, d'autant plus quand une certaine classe de riches décident seuls de tous ses contours.

13/ Parce qu'on doit se faire confiance et que demain sera construit de notre audace... ou sombrera de notre passivité.

14/ Parce que si nous n'écrivons pas l'avenir, Macron, Black Rock et autres Bernard Arnault s'en chargeront avec leurs délires totalitaires.

En un mot comme en quatorze, tous sur les CHAMPS !


La grande arnaque des grèves et manifs startup-Nation/Répu !

En quelques années, à coup de petites réformes et changements stratégiques, le pouvoir a réussi à rendre totalement indolore les deux principaux outils de résistance du peuple : la grève et la manifestation. Et si une partie du peuple décide de lutter en dehors de ce "cadre imposé", on l'accuse d'ultra violence, de radicalisation ou même de terrorisme !

La preuve avec la séquence actuelle : La France vient de connaitre l'une des grèves les plus suivie et longue de son histoire, notamment dans les transports. Des centaines de milliers de personnes se sont mis en grève, pendant plusieurs jours de suite, plusieurs semaines même. Plus d'un mois de grève pour les plus déterminés.

Dans le même temps, des centaines de manifs ont été organisées dans tout le pays : en journée, la nuit, en semaine, le weekend. Au moins quatre fois depuis le 05 décembre, plus d'un million de personnes sont descendus dans la rue. Les chiffres du ministère de l'intérieur, largement minorés, compte plus de 3 millions de manifestants cumulés sur les 10 manifs intersyndicales depuis le 05/12. Si on prend les chiffres des syndicats, on approche les 10 millions ! Ajoutons à cela que le mouvement a toujours été majoritairement soutenu par l'ensemble de la population.

POURTANT...
La réforme des retraites sera mise en place par le gouvernement. On pourra nous dire qu'il est totalement légitime de le faire puisqu'il a été élu DEMOCRATIQUEMENT. Mais la démocratie ne s'arrête pas au simple fait électoral, loin de là. Un pays vraiment démocratique écoute lorsqu'une partie importante de la population s'oppose à un projet aussi structurant que la réforme des retraites. Un pays vraiment démocratique donne des outils à ces personnes pour peser dans le débat même s'il ne sont pas ministre, député ou maire. Au passage, un pays démocratique n'aurait pas ignoré en 2005 les résultats d'un référendum sur la constitution européenne.

La démocratie française n'a pas interdit le droit de grève : Dans les transports, à l'école, dans les services de santé.... il a "simplement" été imposé des outils aux entreprises pour "palier" aux conséquences de la grève. Pour le bien des usagers, des élèves, des patients ou des consommateurs bien sûr. Des cadres RATP s'improvisent donc conducteurs pendant que des retraités corrigent des épreuves du Bac. Résultat, il devient quasi impossible de bloquer réellement un rouage de l'économie et du système en restant dans le cadre "démocratique" d'une grève.

Reste donc les manifs ? Même pas. Désormais, les manifs, si massives soient-elles, sont devenues des nasses géantes dans lesquelles des centaines de milliers de personnes viennent s'entasser, entourées de milliers de policiers, de barrages à chaque rues et de voltigeurs tout autour. 100 000 personnes dans les rues de Paris n'ont plus du tout la même signification que cette même mobilisation il y a 20 ou 30 ans. Les scènes des manifestants en "nasse mobile" nous ferait rire si l'on voyait ça en Chine ou en Corée du nord. On raillerait le simulacre d'opposition qu'offre le gouvernement chinois ou coréens en laissant "sortir ses citoyens" mais entourées de milliers de policiers armés comme des militaires et visant les manifestant. Mais cela se passe en France. Et personne ne rigole.

Le pouvoir a totalement infantilisé les citoyens, pour les rendre totalement inoffensifs et donc forcément docile. Il leur a fourni un cadre tellement rigide et maitrisé des modes de "protestation" que cela ressemble à la stratégie des adultes qui donnent un coussin à des jeunes enfants pour qu'ils passent leurs nerfs dessus. Et que leur colère passe sans conséquence pour les meubles du salon. Sauf que le peuple français n'est pas un enfant. Et le pouvoir encore moins leur parent. A bon entendeur.


ULTRAS, LE 14 MARS, CHANGEZ D’ÉPOQUE !

Appel aux groupes Ultras à rejoindre la lutte.

Depuis plusieurs mois, la France est secouée par de nombreuses révoltes : Gilets Jaunes, climat, retraites, lycées, avocats, pompiers...la liste est longue et ne fait que grossir.

Il existe deux point communs à ces revendications :
1/ La réponse du pouvoir, toujours la même : réprimer et terroriser.
2/ L'idée de plus en plus répandue que la solution réside dans un changement total du système. Une Révolution.

Face à cette situation, le mouvement ultras français est pour le moment resté en retrait. Présentée depuis toujours comme une évidence en France, cette volonté de ne pas agir en dehors du cadre footbalistique n'est pourtant plus de mise dans de nombreux pays où les révoltes ont été les plus importantes : Tunisie, Chili, Turquie, Algérie, Brésil...

Les Ultras ont été parmi les premiers à expérimenter les dérives totalitaires du pouvoir : les nouvelles techniques pour gérer les foules (caméras, lacrymo, flashball) mais aussi les nouveaux "outils" législatifs pour restreindre les libertés individuelles sans avoir à passer par un juge. Ainsi, les interdictions de manifester que des milliers des Gilets Jaunes ont subies ne sont que la déclinaison des interdictions administratives de stade que les Ultras connaissent depuis plusieurs années. Aujourd'hui, on parle de reconnnaissance faciale dans certains stades français. Le pouvoir teste ainsi son délire autoritaire et fascisant sur une partie de la population que peu de gens soutiennent, parce que présentés comme violents et beaufs par les médias mainstream. Ce faisant, il peut ensuite décliner ses outils quelques années plus tard sur d'autres populations... Pour finir par les utiliser sur l'ensemble des citoyens.

La violence policière, les restrictions de liberté, la justice aux ordres du pouvoir.... toutes ces dérives ont donc été vécues par le milieu ultra. Pourquoi ? Parce qu'il dérange par son autonomie et sa force d'opposition. L'autonomie d'un groupe ultras est quelque chose qui fait peur : au club, à la ligue, à la préfecture, au pouvoir. Des centaines de supporters qui s'organisent entre eux, en toute liberté, sans qu'on puisse leur mettre de pression financière ou autre, c'est quelque chose d'inacceptable pour le système actuel qui a plus que jamais besoin de contrôler. Contrôler tout le monde, tout le temps.

Le tournant sécuritaire dans les stades et la répression contre les groupes ultra vont de pair avec la néo-libéralisation marchande du football : dès qu'il y a un tournant néo-libéral, il y a un tournant répressif. C'est ce qu'on a vu avec Thatcher et c'est ce qu'on voit actuellement avec Macron. C'est le cas dans les stades comme partout ailleurs. Dans le foot, les enjeux marchands et politiques sont tels que les autorités ont besoin de stades aseptisés où les supporters ne sont finalement plus que des spectateurs, et surtout, où ils sont totalement dociles.

Pour réussir à réprimer de façon aveugle et injuste le mouvement ultra, les autorités ont stigmatisé une population déjà fortement dénigrée par les médias et les "classes dominantes". Traités de sauvages, de barbares, d’assoiffés de violence... il a alors été facile de les condamner et de les terroriser.

Une méthode que l'on a pu revoir ces derniers mois avec les Gilets Jaunes, eux aussi traités de barbares et de sauvages. Mais au fond, eux aussi craints par le pouvoir en raison de leur autonomie et de leur liberté d'action et de pensée.

En 2020, la question n'est plus d'être en jaune, en vert, en rouge ou en noir. La question est d'être dans la rue et de résister. Une rue que le pouvoir totalitaire a totalement confisquée, au point d'embarquer toute personne osant manifester en dehors des "nasses mobiles" mises en place par la préfecture.

Le 14 mars, de nombreux collectifs d'horizons très divers appellent à venir sur Paris pour reprendre cette liberté et pour aller encore plus loin. Il est question de réforme des retraites, de justice climatique, de pouvoir d'achat, de liberté d'expression et de circulation, de violences policières et d'Etat.... Des GJ, des écolos, des syndiqués de base, des étudiants, des avocats, des pompiers... toute la France qui lutte est appelée à venir sur Paris ce jour là.

C'est pourquoi nous formulons le vœu que les Ultras sortent des stades et se mobilisent avec le reste de la société. En commençant par cette journée du 14 mars à Paris. Car les Ultras ont des pratiques et une expérience qui pourraient être utiles dans ce combat face à un pouvoir violent et autoritaire. Des chants aux fumigènes en passant par les chorégraphie, l'univers ultras influence déjà les lutte sociales mais pourrait aller encore plus loin. Surtout, les ultras d'un même groupe ont une force précieuse qui découle de leur solidarité, de leur détermination et de leurs capacité à agir de façon très groupée et rapide. Lorsqu'un ultra est pris à parti par des policiers, aucun membre de son groupe ne reste passif et/ou ne filme la scène. Tous les membres de son groupe viennent l'aider et opposent une résistance. Cet esprit de groupe et de résistance font des ultras une force d'opposition réelle au pouvoir et à son bras armé. Ces groupes, dans la rue avec les GJ, les BB et autres militants qui veulent vraiment changer les choses, pourraient devenir décisifs.

En Tunisie ou en Egypte, les Ultras ont joué un rôle important dans les révolutions de 2011. Les ultras turcs ont également su mettre leurs différents de côté au moment de la révolte de la place Taksim. Plus récemment, à Alger, les diverses communautés ultras d’Alger se sont déclarées khawa (« frères »), mettant entre parenthèses leurs rivalités sportives pour unir leurs forces contre le régime. Ils participent régulièrement aux manifestations du vendredi. Au Chili également, les groupes de supporters des trois grands clubs de Santiago ont appelé à manifester, mettant de côté leurs inimitiés.

En France, nous pensons qu'il serait salutaire pour le mouvement social que les Ultras prennent position et aillent aux côtés de ceux qui combattent ce pouvoir de plus en plus autoritaire et totalitaire. Se battre avec eux, avec leurs différences, en y ajoutant leurs revendications et leur passif, pour en faire une force.

Bien sûr, il aurait été souhaitable que le reste de la population s'indigne du sort des ultras ces derniers années, et soit solidaire. Mais cela ne suffit pas pour refuser d'entrer dans le mouvement général de révolte contre le système.

Bien sûr, les groupes ultras refusent pour la plupart de se "mêler" de politique. Mais leur avenir est éminemment lié à des décisions politiques, des choix de société. Cela ne veut pas dire faire campagne pour un parti, mais simplement se battre pour faire tomber ce pouvoir et tout le système qui lui est lié. Exactement comme les GJ qui ont pu se retrouver sur des ronds points et dans des manifestations sans avoir voté pareil mais qui ont décidé d'unir leur force pour mettre fin à cette époque dont plus personne ne veut.

Une seule police, un seul pouvoir, une seule bataille.
Et elle commence le 14 mars à Paris. Ultras français, nous vous attendons à Paris.


GendNotes : un décret autorise le fichage d'opinions politiques, orientations sexuelles, religieuses, etc

L’Etat va encore plus loin dans la création d’ennemis de l’intérieur en se donnant les moyens de ficher et de transmettre des informations telles que les opinions politiques, l’appartenance syndicale, les orientations sexuelles, l'état de santé, etc… Gendnotes qui est censé moderniser les prises de notes des gendarmes est en fait un processus qui accroit les possibilités de contrôles et amoindrit la défense de libertés fondamentales.

Les destinataires pourront être les maires des communes concernées par les individus, les préfets (cf. art. 4) ou les autorités judiciaires (cf. art. 1). Ces données pourront être collectées "à l'occasion d'actions de prévention, d'investigations ou d'interventions nécessaires à l'exercice des missions de polices judiciaire et administrative".

Alors que des fichages infâmes tels que l’origine raciale existent déjà dans les dossiers de police, ce décret semble continuer dans le même sillage en allant plus loin. On aimerait croire à la fakenews mais non.

Dans le décret n° 2020-151 du 20 février 2020, Le ministre de l'intérieur est autorisé à mettre en œuvre ce traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé GendNotes au sein de la Gendarmerie.

🔴 L’article 2 explique qu’en cas "d’absolue nécessité" il sera possible de faire rentrer des informations "relatives à la prétendue origine raciale ou ethnique, aux opinions politiques, philosophiques ou religieuses, à l'appartenance syndicale, à la santé ou à la vie sexuelle ou l'orientation sexuelle » 🔴

Qu’entendre par une notion aussi floue qu'« absolue nécessité » sachant que dans les enquêtes visant des écologistes, les militants, les gilets jaunes et plus généralement tout opposant politique, cela fait déjà longtemps que les moyens de l’antiterrorisme sont appliqués ?

Récemment, le gouvernement semblait scandalisé par l'atteinte à la vie privée de Benjamin Griveaux mais son indignation est sélective. L'atteinte à la vie privée d'une population entière ne semble lui poser aucun problème !

"Essayez la dictature et vous verrez" (Emmanuel Macron. 23/01/2020)

Source : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041615919


Appel national du 14 mars 2020

Dans un appel national unitaire, des syndicalistes, des Gilets jaunes, des intellectuels, des collectifs, des militants, appellent à monter tous à Paris le 14 mars 2020. Signez vous aussi ce texte et retrouvons-nous tous ensemble, au-delà de nos désaccords, pour faire plier Macron.

Depuis de nombreuses années, nous luttons contre la destruction de nos conquis sociaux par les puissances d’argent et les gouvernements successifs qui les servent. Les combats, les batailles, les ultimatums se sont succédés les uns après les autres, sans que nos voix, ni nos actions, même les plus massives, ne se voient sérieusement prises en compte. Le dialogue est bel et bien rompu avec le peuple, et avec les corps intermédiaires qui se battent encore contre la régression sociale. La seule réponse que nous avons obtenue, c’est une répression inédite. Militantes et militants politiques, syndicaux, associatifs, collectifs, quartiers populaires, gilets jaunes, écologistes, journalistes, avocats, manifestants, intellectuels, artistes, citoyens, toutes celles et tous ceux qui luttent pour une société meilleure, où la casse des services publics n’aurait plus sa place, où les conquis du CNR – Conseil National de la Résistance – ne se verraient plus mis sur la table d’actionnaires affamés qui n’attendent que leur capitalisation, rejoignez notre appel du 14 mars 2020.

Nous appelons chaque secteur d’activité à nous rejoindre de manière unanime et générale. Nous appelons à unifier les colères et les revendications, pour faire advenir un monde plus juste.

Montrons à ce gouvernement autoritaire, sourd et méprisant, mis en place en mai 2017, que nous n’avons pas dit notre dernier mot, que la flamme de l’insurrection est loin d’être éteinte, n’en déplaise aux compromissions de certains. La période des municipales ne doit pas être le prétexte pour l’arrêt de la mobilisation. Montrons que nous sommes capables de surmonter nos désaccords pour n’être qu’un seul bloc contre les BlackRock et autres sociétés d’investissement ou de gestions d’actifs auxquels ils confient nos avenirs. Nous sommes évidemment convaincus que la victoire ne pourra s’obtenir sans un blocage complet de l’économie, et qu’un plan de bataille doit être élaboré par nous tous. Nous appelons chaque secteur d’activité à nous rejoindre de manière unanime et générale. Nous appelons à unifier les colères et les revendications, pour faire advenir un monde plus juste. Laisserons nous utiliser le 49.3, déni de démocratie ultime ?

Tous à Paris, soyons nombreux et unis. Ensemble faisons plier Macron.

SIGNEZ L'APPEL NATIONAL DU 14 MARS

 

Premiers signataires :

Fouzia Adel, syndicaliste CGT Territoriaux
Torya Akroum, militante Gilet jaune et cheminote
Alain Badiou, philosophe
François Bégaudeau, écrivain
Benjamin Belaïdi, militant antiraciste et Gilet jaune
Frederic Benaza, militant associatif
Youcef Brakni, militant antiraciste, cofondateur du «Comité Adama»
Cerveaux non Disponibles
François Cocq, essayiste politique
Collectif Peuple Révolté
Collectif Peuple Écolo
Collectif Printemps du Changement
Le Collectif les jeunes Gilets Jaunes
Collectif Robes Noires et Gilets jaunes
Thierry Defresne, Délégué syndical CGT Total Raffinage Pétrochimie
Luc Destoumieux, Délégué Sud Rail
Sylvain Dequivre, secrétaire Sud Protection sociale 93
Aurore de Mulder, responsable associatif
Eric Drouet, Gilet jaune
Emmanuelle Dubois, Gilet jaune féministe
Adel G., militant syndical et Gilet jaune
Collectif agents RATP l’Union fait notre Force
Collectif Gilet jaunes Rungis
Des Gilets jaunes de Commercy
Gilets jaunes de Thionville
AG interpro-interlutte 57
Bernard Friot, sociologue
Front Social 54 et 57
Charlotte Girard, universitaire et membre des Constituants
Sofia Guevara, ATER Université Paris Est
Gilets Jaunes de Pantin
Vincent Huet, élu à Saint-Denis
Hugo Huon, Infirmier Paris
Irène, conductrice RATP, élue UNSA-RATP
Christophe Jousseaume, rédacteur en chef Positions
M’Hamed Kaki, militant associatif Les Oranges
Ramzi Kebaïli, enseignant, Collectif Citoyens souverains
Yasmina Kettal, infirmière Saint-Denis
Ana Laali, militante anti-nucléaire
Annie Lacroix-Riz, historienne, militante PRCF
Mourad Lafitte, documentariste
Aude Lancelin, journaliste, fondatrice de QG
Manon Le Bretton, élue rurale, membre des Constituants
Faouzi Lellouche, Gilet jaune, et responsable associatif
Le Peuple s’organise pour la grève illimitée (Collectif)
David Libeskind, avocat
Priscillia Ludosky, Gilet jaune
Madjid Messaoudene, élu à Saint Denis (93)
Sacha Mokritzky, étudiant, rédacteur en chef Reconstruire
Maxime Nicolle, Gilet jaune et journaliste à QG
Mouvement du 17 Novembre – M17
Nnoman, Photo Journaliste
Danièle Obono, députée de Paris
Manuel Oliveira, délégué syndical CGT RATP
Franciella Paturot, GJ féministe
Thomas Portes, responsable national cheminots PCF
Nathanaël Ramphft, responsable associatif, cofondateur La France en Colère
Jérôme Rodrigues, opposant politique
Aissata Seck, élue à Bondy
Jeanne Studer, Gilet Jaune, Croix de Chavaux Montreuil
Front social 57
Olivier Terriot, Délégué CGT RATP bus
Ritchy Thibault, lycéen en lutte
Béatrice Turpin, documentariste
Linda Zerdhy, militante Sud-Rail

 


manif 14 mars

14 MARS : SI NOUS POUSSONS TOUS IL TOMBERA

Voilà 16 mois qu’un sursaut révolutionnaire est né en France. Des centaines de milliers d’individus se sont hissés à la hauteur de notre époque pour affronter l'inhumanité d’un système qui se fascise à mesure qu’il s’effondre.

Disons le clairement, le futur sera fasciste ou révolutionnaire. Le capitalisme resserre son contrôle sur les populations afin de dégager un profit de plus en plus immédiat au détriment de nos vies et de la planète. 

Pendant que les métropoles se transforment en Gotham City avec des politiciens corrompus, une police véreuse et des marchands de rêve, la nature br
ûle, les espèces crèvent, les sols comme l’air sont de plus en plus pollués, l'avenir que nous laisserons à nos gosses sera tout simplement invivable si nous laissons faire.

Il est temps d’opérer un tournant historique. Nous ne voulons pas d'un futur dirigé par la rentabilité et la répression. Il est l'heure de taper fort, de renverser la table et de se donner un rendez vous puissant. C'est pourquoi nous appelons tous les révoltés de la terre, tous ceux qui veulent que les choses changent, les gilets jaunes, les gilets noirs, les écolos, les vieux, les jeunes, les syndicalistes, les chômeurs, les précaires, les handicapés, les femmes, les hommes, les trans, les pédés, les gouines, à faire du 14 mars une date unique et forte. 

Ce jour là, un appel national a été lancé et un rendez vous a été donné sur les Champs Élysées. C'est là, à deux pas du palais présidentiel que nous devons nous faire entendre, défions ensemble le pouvoir
, unissons nos forces à cet endroit et pas sur un parcours qui aura été convenu avec la police. 

L'époque est historique, elle peut basculer dans le pire, comme le meilleur, mais ça sera au prix de notre courage et de nos initiatives. Et surtout si nous le faisons tous et toutes ensemble. 

Un jour avant les élections municipales et dans une période honteuse de déni démocratique, pour les retraites, pour nos solidarités, contre un système destructeur qui n'écoute rien, montrons que les urnes sont dans la rues !

manif 14 mars


Nous ne nous tairons plus jamais

La mobilisation sociale semble avoir repris son souffle et est prête à repartir de plus belle, deux mois après le début de cette grève, historique par sa durée, par la diversité des secteurs mobilisés et surtout par la détermination renversante de tous les corps de métiers qui rejoignent la lutte.

Il y avait un risque, celui que tout le monde redoutait et qui faisait rêver le gouvernement : « l’essoufflement ». Face au carnage politique et social de la macronie, il apparait désormais comme une évidence qu’il nous faut installer un rapport de force puissant et solide par la rue et dans la rue.

Les infirmières, les ouvriers, les éboueurs, les enseignants, les lycéens, les avocats, les étudiants, les cheminots, etc… en deux mots : les travailleurs, du public comme du privé, décident de marcher ensemble, et se soutiennent les uns les autres, car quoi que disent les journaux, les chaines d’information et les radios, une grande solidarité populaire est entrain de se construire.

Les dérapages de plus en plus fréquents du gouvernement, les scandales qui éclatent, la police qui réprime et mutile aveuglement, tout cela renforce sensiblement la conscience d’appartenir à la même classe sociale, avec les mêmes difficultés financières, ce même manque de reconnaissance, ce sentiment d’abandon qui, depuis des années, n’a eu de cesse de creuser le fossé qui sépare les travailleurs de la bourgeoisie et des puissants.

Au-delà des revendications économiques et profondément sociales que la mobilisation met au grand jour, c’est un ennemi commun qui se dessine petit à petit, un ennemi qu’il faut combattre. Il n’y a que le travail qui produit de la richesse, le reste n’est rien, alors face au capitalisme libéral opposons-leur la solidarité du peuple.

Ce gouvernement est une catastrophe. Il trahit sans vergogne la promesse républicaine en allant chercher les symboles de son pouvoir dans la terreur qu’installent les forces de l’ordre, oscillant dangereusement entre fascisme et autoritarisme. Macron ne cherche plus à convaincre, il veut vaincre, battre le peuple en offrant la vie des français aux entreprises privées, en capitalisant les 330 milliards d’euros qui jusqu’à présent étaient consacrés aux retraites. Pour les amies de Macron, les banques et les assurances, les retraites sont une potentielle poule aux œufs d’or qu’il serait bien dommage de ne pas exploiter.

Les dates pour de nouvelles manifestations s’enchainent et s’additionnent laissant présager des mois de février et de mars noirs pour la macronie qui se verra une nouvelle fois contrainte d’opposer les forces de police pour faire taire la colère d’un peuple qui n’en peut plus. C’en est fini des magouilles politiciennes, des promesse alléchantes et des discours flambants, bientôt c’en sera fini pour de bon, les gens ne tomberont plus dans le panneau, il ne reste que les flashballs et les matraques pour faire tenir le gouvernement dans un équilibre plus qu’incertain.

A nous de pousser bien fort pour qu’ils tombent et que leur chute face trembler le monde entier, qu’elle retentisse comme une alarme pour les travailleurs, chômeurs et précaires de tous les pays, qu’elle sonne la fin du jeu pour les banquiers véreux et les politiques malsains.

Le capitalisme touche à sa fin, c’est le peuple uni qui sonne le glas des espoirs du libéralisme. Ainsi, c’est bel-et-bien collectivement que la lutte se construit et que la mobilisation prend forme, en même temps que la colère monte, de plus en plus solide et structurée.

Je perçois désormais ce que signifie un mouvement qui « prend de l’ampleur », c’est une vague qui grossit, qui commence par une secousse dans une eau calme et muette, et qui petit à petit se remarque, prend forme, fait du bruit, d’abord aigu et strident puis grave et assourdissant. Nous sommes beaucoup, en tout cas plus qu’eux, les fachos, les flics et les politiques, et si le gouvernement ne lâche pas, ce sera la guerre, la vraie cette fois-ci.

Si nous ne souhaitions pas de violences, un point d’inflexion a été clairement franchi ces derniers mois, au cours de cette dernière année, et la violence se dresse, petit à petit, comme une évidence, à tort ou à raison, l’Histoire en jugera.

Nous ne pouvons plus nous taire, encore, ne pas répondre aux coups portés, injustement. Un proverbe Congolais dit « Miso makasi, ndoki té » - « il ne faut jamais courber la tête sous les coups qu’on ne mérite pas », et nous ne méritons aucun des coups qui nous ont été portés.

Oriol BAILLAUD ROCA, étudiant en Humanités à l’Université de Strasbourg


occupation blackrock

OCCUPATION DE BLACK ROCK - Communiqué de presse

Black Rock envahi, un open space tagué de slogan anticapitalistes et féministes, des rangées d’ordinateurs et d’employés mis hors d’état de nuire. Des zombies en costards font des allers-retours de la machine à café à leur bureau occupé. Quelle rencontre surprenante en ce lundi matin au 4e étage de l’immeuble centurion, siège de Black Rock à Paris, gérant 7 000 milliards d’actifs et qui serait le grand gagnant de la réformes des retraites.

Des employés « qui n’y sont pour rien parce que c’est les lois qui gèrent tout » discutent avec des jeunes et parfois très jeunes qui ont clairement décidé de monter d’un cran dans leurs actions face à ceux qui démolissent un système solidaire de retraites tout en investissant dans des projets qui détruisent la planète. Les zombies en costard n’ont pas fière allure, les « militants » en face d’eux sont venus demander des comptes et ont bravé les lois qui protègent les riches pour les toucher symboliquement en plein cœur. L’action "Avenir en feu - reprenons le contrôle" a été préparée de longue date à l’initiative de Youth For Climate IDF et est soutenue par de nombreux collectifs, dont nous faisons partie. 

Communiqué de presse - Mettons hors service BlackRock

BlackRock est une multinationale, la plus puissante en gestionnaire d'actions, c'est-à-dire qu'elle gère les capitaux afin de les optimiser un maximum (bien investir pour gagner plus d'argent).

Deux points nous intéressent donc ici:

1. La réforme des retraites

Cette nouvelle réforme pose encore une question primordiale : va-t-on passer d'un système de retraite par répartition (basé sur des cotisations solidaires) à un système de retraite par capitalisation (basé sur l'épargne individuelle) ?
Il semblerait que la nouvelle réforme sur les retraites va grandement profiter à BlackRock puisque cette dernière a tout intérêt à ce que l'on passe à un système par capitalisation.

Avec la retraite par points, le gouvernement aura la possibilité de baisser la valeur du point au fur et à mesure du temps. Afin de s'assurer une bonne retraite, nous serons forcés de nous tourner vers des multinationales comme BlackRock qui investiront notre argent dans des sociétés, des projets, etc... Cet argent nous sera ensuite retourné, valorisé pour nos retraites. C'est le principe du système par capitalisation.

Problème ? Les investissements de BlackRock sont loin d'être en faveur de l'environnement.

2. Les investissements écocides de BlackRock

BlackRock investit dans nombres de sociétés menant des projets écocides comme:
- Vinci (deuxième entreprise mondiale dans le secteur de la construction, elle possède aussi un pôle énergie)
- Total (entreprise pétrolière et gazière, cinquième des six plus grosses entreprises su secteur à l'échelle mondiale)
- BNP Paribas (première banque française dans l'investissement du charbon)
- Société générale (première banque au monde dans le financement des infrastructures d'exportation de gaz de schiste). On a trouvé des documents confidentiels au sein des bureaux de BlackRock montrant leur collaboration, alors qu'on sait que Société générale investit dans des projets comme le Rio Grande LNG Project. http://www.amisdelaterre.org/…/20180712rapportsocietegenera…

Bref, BlackRock est loin d'être un modèle de sainteté dans la protection de l'environnement.

Tout cela est fait dans un seul but: s'enrichir toujours plus, et surtout le haut de la chaîne, et les actionnaires. Nous observons ainsi une augmentation des inégalités et une accumulation des richesses entre les mains d'une très petite minorité (rapport oxfam 2020), alors que les plus pauvres sont aussi les premières victimes des problèmes environnementaux.
Cette course au profit se fait grâce à une exploitation du vivant, et des humains.

Nous n'avons pas peur de le dire : tout cela est symptomatique du capitalisme qui est le mécanisme profond à l'origine de ces problèmes. En nous attaquant à blackrock, nous nous attaquons au capitalisme.

Certains diront que nous sommes des vandales, mais ce sont ceux qui volent notre avenir qui le sont.

Ceci n'est que la première action d'une série pour mettre hors service qui exploite les humains et le vivant.

Nous ne demandons donc plus rien, nous voulons mettre le système hors service.

Youth for Climate Paris-IDF

Avec le soutien de Youth for Climate France, Désobéissance Écolo Paris, RadiAction, Mr Mondialisation, Cerveaux Non Disponibles, Gilets jaunes Place des Fêtes, La France en Colère - Carte des Rassemblements, Peuple Révolté, Peuple Uni, Comité de Libération et d'Autonomie Queer.

occupation blackrockoccupation blackrock occupation blackrock gilets jaunes triompheront occupation blackrock assassins


Que vive la violence !

On nous parle de combat politique et de lutte des classes. Mais aujourd'hui, en 2020, il faudrait combattre et lutter sans aucune violence. Foutaises.
Cette injonction permanente à la non-violence la plus absolue n'est qu'une ruse des puissants pour conserver pouvoir et argent.

Les ultras riches ne changeront jamais le système actuel qui leur profite tant. Ces gens-là se cognent complètement des tribunes, manifestations pacifiques, grèves et autres pétitions.

Mettons-nous à leur place : pourquoi changeraient-ils une société qui a été bâtie pour eux, pour leurs profits, pour leurs intérêts ? A quel moment peut-on penser qu'il y aurait une "prise de conscience" de ces personnes ?

La grande réussite de ce système, c'est d'avoir réussi à rendre totalement inacceptable l'usage de la violence dans nos sociétés. Sauf bien sûr pour les forces policières, qui elles, n'ont jamais été aussi violentes. Le peuple n'a jamais été autant désarmé et docile alors que la police n'a jamais été aussi armée et violente. Drôle d'époque.

Nos cerveaux ont été formatés pour s'indigner d'une poubelle qui brûle ou d'une vitre de banque brisée... tout en acceptant de chevaucher un SDF qui dort contre une bouche d'aération. On pourrait dérouler les exemples à n'en plus finir. Nous avons tous intégré l'ultra-violence de la société libérale qui blesse, tue et humilie chaque jour des millions de personnes.
Écrire cela, ce n'est pas regretter les sociétés passées, plus violentes au quotidien ! Bien sûr que c'est un progrès que les violences diminuent dans une société, notamment les violences conjugales, sexistes, racistes ou homophobes. Bref, les violences d'individu à individu.

Mais cela ne doit pas pour autant rendre illégitime tout usage d'actions "violentes" dans des luttes sociales, surtout quand celles-ci ont clairement un objectif révolutionnaire.

On va nous ressortir l'éternel exemple de Gandhi et de la possibilité d'une révolution non violente. Évidemment que cela a existé. Mais si l'on regarde avec honnêteté la liste des révolutions ces dernières décennies, la grande majorité a connu des épisodes de violence.

Et c'est tout à fait compréhensible : un pouvoir, surtout s'il est autoritaire, ne se laisse pas déposséder de son trône sans se battre. Physiquement, violemment. Et donc, souvent, pour gagner, il faut pouvoir répliquer. Physiquement, violemment.

Autre schéma à détruire de nos constructions mentales : l'idée que ceux qui, en manif, peuvent se prêter à des actions offensives sont des sauvages, des barbares, des animaux assoiffés de sang.

Bien sûr qu'il y a des montées d'adrénaline lors d'affrontements, lors de feux de joie. Quel GJ présent sur les Champs lors des premiers actes n'a pas connu une certaine euphorie du moment, en partie liée à des actions dites "violentes". Il n'y a pas à avoir honte de ces sentiments. Ceux qui cherchent à faire culpabiliser de ces émotions sont ceux qui ont intérêt à ce que la population s'autocensure sur de telles actions.

Mais les personnes présentes dans les actions offensives ne rêvent pas d'égorger un policier ou de brûler un riche. Ils rêvent d'une société plus juste, plus humaine, plus égalitaire, plus soucieuse de l'environnement. Ils prennent du plaisir à chanter et danser sur un rond point autant qu'à construire une barricade. C'est peut-être moins vendeur pour BFM et LCI, mais que ce soit en noir ou en jaune, les manifestants se prétendant révolutionnaires ont surtout soif d'amour et de fraternité.

Les réduire à la violence n'est pas anodin. C'est une technique pour les isoler, les stigmatiser puis les disqualifier. Mais ce cirque marche de moins en moins. Ceux qui sont allé sur le terrain pour se battre lors des centaines de manifestations et d'actions qui ont eu lieu en France depuis 14 mois savent que les plus deter sont tout sauf des barbares.

Les barbares sont aujourd'hui en costards et au pouvoir. Sous leur vernis civilisé, il y a le sang de millions de laissés pour compte, mais aussi de toute la planète qui se meurt. Ils le savent. Et ils s'en tapent. Tant qu'ils peuvent profiter de leurs yachts et de leurs villas à la montage. Ces gens-là sont d'une violence ultime, meurtrière. Ils ne lâcheront rien sans qu'ils y soient forcés.
Sachant cela, on peut disqualifier totalement la violence du champ des luttes sociales. Mais dans ce cas là, acceptons que le système ne changera jamais profondément. A chacun de choisir.

“Là où il n’y a le choix qu’entre lâcheté et violence, je conseillerai la violence.” Gandhi
“La violence aux mains du peuple n’est pas la violence, mais la justice.” Eva Peron-
“Celui qui rend violence pour violence ne viole que la loi, et non l'homme.” Francis Bacon