Que jeunesse se lâche !

Le monde a plus que jamais besoin que la jeunesse désobéisse, qu'elle renverse la table et ne suive plus les règles de ce vieux monde. Et qu'elle emmerde ceux qui lui reprocheront d'agir avec autant de désinvolture. Car c'est de désinvolture et d'audace dont le monde a cruellement besoin.

Les adultes veulent une jeunesse raisonnable, enfermée, docile. Parce qu’ils ont peur. Et qu'ils ne savent pas vivre autrement.

Sauf que le pire arrivera justement si rien ne change. Le monde court littéralement à sa perte : écologiquement, socialement, moralement. Et ce sont ces mêmes adultes qui en sont responsables. Suivre leurs conseils ne serait pas seulement un échec de jeunesse mais une faute pour la nature et le vivant.

Dans l'histoire, les générations dont on se souvient sont celles où la jeunesse a clairement désobéi et refusé le monde qu'on leur imposait. Ils ont détruit les règles et les cadres dans lesquels leurs parents et grands parents vivaient. Pour leur propre bien, mais surtout pour le bien des générations d'après.

Les adultes de 2021 ont clairement échoué. Ils le savent. Mais il ne savent pas comment sortir de cette spirale et de ce monde qui nous étouffe. Seule la jeunesse pourra trouver l'issue, et cela se fera forcément de façon subversive, déraisonnable, insensée...

Alors oui, mille fois oui : soyez ivres. Ivres de vie, ivres d'alcool, ivres de sexe, ivres d'amour, ivres de musique. N'essayez pas d'être mesurés, de tenter de vous faire plaisir tout en ayant l'approbation du système. Faites vous plaisir. Point barre.

Et ouvrez des brèches. Tentez tout. L'erreur peut même être superbe.

Notre société est à détruire. De plus en plus de personnes en sont convaincues. Mais la plupart restent enchaînées par des années de constructions sociales. Constructions qui n'ont rien de naturelles et qui sont entretenues par les puissants de ce vieux monde.

Il faudra donc réussir à faire le deuil de ce système, de ce monde, de cette société, pour comprendre ce qu'il est possible de créer, le monde qui peut nous attendre. On pourra alors danser sur la tombe du vieux monde. Et tant pis si cela choque.

« Si je ne peux pas danser à la révolution, je n’irai pas à la révolution » Emma Goldman

 

Crédit photo DURSUN AYDEMIR / ANADOLU AGENCY


Démasquons la liberté

Nous avions déjà publié en août dernier une tribune pour expliquer notre position concernant le masque.

La situation actuelle nous parait nécessiter une nouvelle mise au point.

Depuis plusieurs semaines, nous constatons sous nos publications que la plupart des commentaires se concentrent sur le port (ou non) du masque. Que ce soit des posts sur le Covid mais aussi et surtout sur tout autre sujet, notamment les luttes sociales.

Certains se scandalisent de manifestants sans masque. Mais, d'autres, encore plus nombreux, dénoncent les manifestants qui acceptent "docilement, en soumis", de porter le masque.

Ce nouveau point Godwin nous questionne et nous inquiète.

De notre côté, nous estimons qu'il n'y a pas à asséner une vérité absolue sur l'intérêt sanitaire du masque : FFP1, en tissu, en intérieur, en extérieur...

La question est très complexe et les études varient parfois dans leurs conclusions. Mais, globalement, nous pensons que le masque permet de limiter la propagation du virus, notamment dans des lieux clos.

Le gouvernement a soufflé sur les braises de la défiance, en affirmant il y a un an que le masque était totalement inutile pour le grand public. Tout simplement parce qu'il n'avait pas les stocks nécessaires (ils finiront par l'avouer dans quelques années). Aujourd'hui, il a opté pour un revirement à 180 degrés et impose le masque obligatoire, partout, tout le temps. Et surtout, verbalise à la moindre escapade non masquée.

On comprend donc que certains puissent se révolter de cette attitude répressive du pouvoir.

Mais, ce que nous ne comprenons pas, c'est cette focalisation extrême sur cette question. Le masque serait devenu le symbole de la nouvelle dictature mondiale. Tous ceux qui le portent seraient des "soumis" au "nouvel ordre mondial".

Cela serait drôle si ce n'était pas si grave.

Imaginons une personne ayant passé 5 ans dans le coma et qui se réveille aujourd'hui. Elle réalise que la culture, les concerts, le cinéma, la danse ou le théâtre n'ont plus leur place. Que les discothèques, les restaurants, les cafés sont fermés. Qu'il est désormais mal vu de se réunir entre amis. Que les fêtes sont pointées du doigt. Elle constate que les citoyens sont sous couvre feu, que leurs déplacements sont limités et contrôlés, qu'ils ne peuvent s'éloigner de chez eux que pour aller travailler.

Elle apprend qu'il est désormais interdit de filmer la police, que celle-ci a des pouvoirs accrus et quasi sans limites. Que la surveillance a été généralisée et, qu'il s'agisse d'actes ou d'opinions, que tous les citoyens sont désormais espionnés par l'Etat et la police. Et elle découvre que le combat principal pour retrouver ses libertés... serait de pouvoir enlever son masque ?

Et si la situation nous inquiète autant, c'est qu'elle n'est pas le fruit du hasard. Partout dans le monde, des manifs ont lieu contre la "dictature sanitaire". Des citoyens de différents horizons et profils sociaux y participent. Mais souvent, en sous main, l'extrême droite se place, voire initie les manifestations.

Pourquoi ? Parce que dans cette période où les libertés ont été dramatiquement diminuées, pour s'approcher objectivement d'une société autoritaire, voire dictatoriale, l'extrême droite n'a aucun intérêt à ce que la situation change. Au contraire. Elle n'a plus qu'à attendre pour cueillir les fruits de la crise économique. Et prendre le pouvoir avec tous les outils dont elle a toujours rêvé pour contrôler la population. Face à cela, il lui paraît plus que vital de faire en sorte que la population ne se focalise pas sur la perte de ses libertés fondamentales.

Mettre le paquet sur la question du masque est donc la stratégie idéale pour l’extrême droite. Une stratégie qui, in fine, n'est pas pour déplaire au pouvoir. Pendant que ces personnes dépensent leur énergie pour réclamer le droit de sortir sans masque, elles ne descendent pas dans la rue pour réclamer le retour de toutes leurs libertés, voire pire, exiger la chute du régime.

Alors oui, on aimerait pouvoir imaginer à moyen terme retrouver une vie où on sort dans un parc sans avoir à mettre le masque. On aimerait une société où chacun décide s'il est utile /pertinent de mettre un masque selon la situation. Mais, alors que nous perdons de jour en jour le peu de libertés qu'il nous reste, nous ne comprenons pas comment des personnes peuvent critiquer et dénigrer ceux qui continuent de lutter, dans la rue, face au pouvoir et à la police, au motif qu'ils portent un masque.

A ce jeu là, on finira peut-être par ne plus avoir de masque. Mais nous serons chacun dans notre cellule. Enfin libres de ne pas porter le masque.... A quel prix ?


Facebook menace de supprimer la page CND !

Samedi 3 avril 2021, Facebook nous envoie la notification la plus menaçante depuis la création de notre page. « Cerveaux non Disponibles risque de ne plus être publiée » (entendez supprimée). Elle est déjà, depuis ce samedi après midi très fortement déréférencée. La raison de ce bannissement ? Une vidéo publiée samedi matin d'une manifestation féministe ayant eu lieu vendredi à Mexico, suite au meurtre d'une salvadorienne étouffée par la police. Cette vidéo montre plusieurs manifestantes frapper les boucliers de la police avec des marteaux. Le post était très informatif mais avec un titre un peu provocateur : "Détruire la société patriarcale et capitaliste... au marteau !". La vidéo est toujours visible sur plusieurs comptes Twitter, Facebook et Instagram.

Ce signalement fait suite à d'autres, qui, selon Facebook, ont contribué à cette décision de potentiellement supprimer notre page. Il y a deux semaines, nous publions, dans la foulée des Césars, un visuel en soutien à l'action de Corinne Maserio, réalisée par l'artiste "Débit de beau". Le voici :

Facebook a supprimé le post, considérant qu'il y avait présence de "nudité ou actes sexuels" ! Là encore, nous avions fait appel, sans réussir à obtenir gain de cause (pas même un retour de Facebook).

Enfin, quelques semaines avant, Facebook nous avait également épinglé, cette fois pour "fake news". Nous avions publié un visuel avec un texte d'accompagnement, illustrant un article du Canard Enchainé. Nous expliquions que les hôpitaux d'Ile de France avaient perdu 800 places en réanimation depuis mars 2020. L'AFP a publié un factchecking nous accusant de fakenews. Et, en lien avec Facebook nous a épinglé et déréférencé. Voici le post :

Il se trouve que nous nous sommes trompés sur la date de l'article du Canard, qui datait non pas de mars 2021 mais d'octobre 2020. Autre erreur : le Canard ne parle pas de 800 lits mais d'une capacité en baisse de 30% par rappor à avril 2020, où il y avait 2500 lits de réa. Donc 30% de 2500 lits représentent 750 lits en moins par rapport à Avril ! Alors oui, il y a erreur sur la date, et 50 lits de différence. Mais peut-on pour autant parler de Fakenews ? Et décider d'invisibiliser une page pour ça ?

Doit-on rappeler les tonnes d'informations clairement erronées que les principaux médias diffusent sur leurs réseaux ? Ces médias qui ont diffusé des heures durant la soit disante arrestation de Xavier Dupont De Ligonnès, qui ont affirmé pendant des mois tout et son contraire sur la réalité sanitaire du covid, qui ont affirmé qu'un manifestant s'était maquillé le visage alors qu'il avait le visage en sang suite à une charge policière...

Nous ne prétendons pas avoir raison sur tout. Nous publions chaque mois plusieurs centaines d'articles, de tribunes, de vidéos. Nous faisons sûrement des erreurs. Mais ce n'est jamais un mensonge intentionnel. Contrairement à d'autres. Quelle société peut accepter qu'un géant du web décide de quelle information peut ou pas être vue par des citoyens, ayant pourtant fait le choix de s'abonner à une page ?

Cela fait près de deux ans que nous alertons et nous inquiétons des dérives de censure et d'invisibilisation de pages et médias militants par Facebook. A l'été 2019, la page CND et d'autres (Nantes Révoltée, Colère noire, Rouen dans la Rue...) connaissaient une très forte baisse de visibilité, pile une semaine avant le G7 à Biarritz.

Depuis, nous avons gagné plus de 200 000 abonnés sur facebook (atteignant presque les 450 000) mais avons vu notre audience chuter. C'est tout sauf un hasard. Et ce dernier épisode n'est que l'épilogue d'une lutte discrète mais bien efficace de Facebook et des gouvernements en place pour détruire l'émergence de contre-médias. Pour vous donner des chiffres précis, en avril dernier, alors que nous n'avions que 300 000 abonnés, la couverture moyenne quotidienne de nos posts était d'1,5 million. Un an plus tard, avec 150 000 abonnés de plus, elle est a 250 000 ! De nombreux abonnés, qui ont pourtant cliqué sur l'option pour mettre notre page en favoris, ne voient plus nos posts sur leur mur.

Les deux phénomènes sont étroitement liés : chaque signalement / suppression de post (pour pseudo fakenews ou pour appel à la violence) participe de la baisse de la visibilité de la page, qui, même sans signalement, baisse inexorablement. Nous savons que plusieurs groupes pro Macron , pro police ou d’extrême droite ont déjà lancé, via des groupes privés, des campagnes de signalement envers CND. Nous avons tenté à plusieurs reprises de prendre contact avec Facebook, et d'échanger avec eux. En vain.

Aujourd'hui, CND compte plus de 600 000 abonnés sur ces différents réseaux. Nous assumons d'être un média militant, de prendre parti, de donner notre avis, et de soutenir des luttes anti capitalistes, antiracistes, féministes, écologiques. Nous soutenons ceux qui luttent pour une société plus égalitaire. Nous avons dès le début soutenu les Gilets Jaunes. Et nous continuons et continuerons.  Cela ne fait pas de nous un groupe de dangereux terroristes. Certaines chaînes de TV ou de radios propagent bien plus de haine et d'appel à la violence, et ce, sur leurs chaînes mais aussi sur leur facebook. Sans être inquiété. Sans que leur page soit invisibilisée.

Il y a donc bien un choix qui est fait par Facebook dans la gestion des médias sur son réseau. Et c'est un choix politique.

Face à cette situation, nos moyens de riposte sont plus que limités. Facebook fait bien ce qu'il veut de son réseau puisque tout utilisateur (y compris les pages) ont signé les CGU qui lui donnent les mains libres pour supprimer tout ou partie de ce qui circule sur son réseau. Nous allons tout de même tenter de reprendre le dialogue avec eux, de montrer, contenu par contenu, que nous n'avons pas à subir cette censure. Mais nous savons que notre meilleur arme dans cette lutte, ce sera l'écho que peut avoir notre situation. Et notamment l'écho sur les réseaux sociaux (drôle de paradoxe). Nous comptons donc plus que jamais sur vous pour relayer et visibiliser notre cas, qui malheureusement, sera de moins en moins isolé.

Quoi de plus normal que se faire striker d’un média capitaliste lorsqu’on affirme qu’il faut démolir le capitalisme nous direz vous ?  Et bien nous n’avons pas de honte à venir sur son terrain pour perturber sa petite mécanique bien huilée. L’infrastructure des réseaux sociaux a notamment rendu possible la déferlante gilets jaunes qui a su amener le calendrier des exigences populaires comme un pavé dans la marre au sein du ronron politique et des médias du pouvoir.

Nous prenons les opportunités où elles sont pour rappeler partout que de démolir le système qui nous démolie est une question urgente et saine dans une société malade qui propulse l’idéologie néo-libérale et totalitaire. Il n’empêche que vous pouvez aussi nous rejoindre sur des réseaux libres que nous avons commencé à investir et qui correspondent plus à l’idée qu’on se fait de la liberté d’expression.

Voici tous les liens pour nous suivre sur les réseaux libres (et les autres) :


Sacrifice de jeunesse

Il y a eu la rave de Lieuron. Certains y ont vu un épiphénomène. Ou l'espéraient. Mais ces derniers jours, avec l'arrivée des beaux jours, il y a eu des rassemblements de jeunes à Lille, à Lyon, à Paris. Et, jeudi soir, l'énorme fête en plein air à Bruxelles. Plusieurs milliers de personnes, venues pour boire un verre, discuter, danser. La police a violemment réprimé. Comme prévu. Mais la jeunesse a aussi riposté, de façon assez massive et inattendue.

Il se passe quelque chose un peu partout en Europe.

Ne pas prendre en compte la situation, et se contenter de blâmer les "jeunes" qui seraient totalement inconscients et égoïstes, voilà la vraie posture dangereuse et inconsciente.

De notre côté, nous n'avons pas de bons points à distribuer. Encore moins de mauvais. Et surtout pas à cette jeunesse.

Sérieusement, qui peut croire que ces jeunes qui se rassemblent pendant une ou deux heures en fin d'après midi, en extérieur, vont propager le virus de façon plus importante que lorsque ces mêmes jeunes sont obligés de s'entasser tous les jours dans le métro, en salle de classe ou au boulot ?

Ces mêmes personnes ont totalement "joué le jeu" du confinement l'an dernier. Parce qu'il y avait l'espoir que cela s'arrête et que la vie "reprenne". Mais aussi parce que ces "efforts" étaient consentis partout : presque personne au travail, pas d'école, pas de transport...

Sauf que depuis 6 mois, nous vivons dans un couvre-feu permanent. Nos vies ne se résument plus qu'à travailler/étudier/consommer. Et cela, sans que le virus ne recule.

La situation est dramatique pour des millions de personnes. Dramatique socialement, moralement, économiquement. Et s'il est bien difficile de dresser un classement des populations les plus exposées, la jeunesse est sans aucun doute sur le podium.

Les lycéens, les étudiants, les jeunes précaires ont besoin d'air. Par leur âge, ils semblent moins conditionnés que beaucoup de leurs aînés à accepter de façon indéfinie ces restrictions sanitaires, qui ressemblent de plus en plus à un contrôle social, dont le danger est le glissement palpable désormais, vers une société totalitaire où seuls le travail et la consommation seront autorisés.

Alors oui, ces jeunes ont peut être permis au virus de se propager à quelques dizaines, voire centaines de personnes. Ce n'est pas une bonne chose. Sans être scientifiques, est-il raisonnable de rendre ces rassemblements responsables de la propagation de l'épidémie ? Alors que partout ailleurs, le virus continue à contaminer, pourquoi le gouvernement et leurs médias s'offusquent-ils d'un évènement ponctuel en extérieur ? La question est "vite répondue", cela s'appelle détourner l'attention du public, sur les manquements graves de la gestion sanitaire par l'Etat.

Pour rappel, la rave du réveillon à Lieuron n'a finalement donné lieu à aucun cluster. Quelle malhonnêteté de faire peser la responsabilité de la pandémie sur ces personnes alors que des centaines de milliers de contaminations se font ces dernières semaines au travail, dans les transports ou à l'école. Quand le manque de moyens pour l’hôpital, le manque de lits, provoque véritablement des morts. Quand la "ligne rouge" de Macron est le tri des malades, mais qu'en "même temps" il reconnait avoir attendu le plus longtemps possible avant de prendre des mesures plus drastiques ?

Si les morts s'accumulent, ce n'est pas à cause de quelques centaines de jeunes qui ont bu quelques bières en dansant sur un soundsystem. La responsabilité de ces morts revient aux pouvoirs publics, à l'Etat, au gouvernement, aux politiques qui ont fait des choix pour leurs amis milliardaires et actionnaires et certainement pas pour la population. Et que ce président se permet même de demander des efforts supplémentaires au corps soignant, déjà éprouvé par une politique de santé basée sur la diminution de moyens depuis des décennies, sans amélioration depuis le début du mandat macroniste.

Il ne s'agit pas de chercher d'excuse à ces jeunes. Ils font bien ce qu'ils veulent. Et c'est le propre de la jeunesse. On peut estimer que ce n'est pas opportun. En revanche, ceux qui vont au delà de cette simple "réprobation" et font de ces rendez-vous de véritables scandales, ces gens sont coupables et dangereux.

La jeunesse de 2021 est, à l'heure actuelle, une jeunesse sacrifiée. Et pas qu'en raison des restrictions sanitaires. Elle n'a aucun horizon. La planète se meurt, la précarité se généralise, les espaces de vie et l'insouciance disparaissent jour après jour.

Entendons ce cri de détresse. Encourageons cette jeunesse à reprendre en main sa vie, son avenir, et celui des générations futures. Il est bon et bien qu'elle refuse le vieux monde.

Cela se fera inévitablement. Reste à savoir quand, et comment. Mais nous sommes sûrs que cela ne sera pas au goût des gens de bon goût. Tant mieux.