L’empire Bolloré de plus en plus ouvertement lié aux groupuscules les plus racistes et extrémistes de France.

Dernière révélation en date, celle du journal La Lettre, qui révèle que Marc de Cacqueray-Valménier, néonazi connu pour être le chef du GUD, a été engagé par Vincent Bolloré pour faire partie de l’équipe de surveillance de l’île du milliardaire (l’île du Loc’h dans le finistère, au large de Concarneau)

Marc de Cacqueray-Valménier, 25 ans, est sous le coup de deux procès pour violences racistes (l’un lors du meeting de Zemmour en 2021, l’autre pour une descente racistes sur des supporters marocains en 2022). C’est pourtant lui qui doit donc participer à l’encadrement des messes organisées à la demande de Vincent Bolloré depuis cinq ans sur l’île. Le milliardaire devrait assister à l’une de ces messes durant l’été.

La Lettre rappelle aussi les nombreux tatouages nazis du personnage, symboles révélateurs de ses orientations idéologiques : Sur sa jambe gauche, il arbore une Totenkopf, une tête de mort utilisée comme emblème par certaines divisions SS. Sur son coude gauche, un soleil noir, symbole mystique du IIIe Reich. Les lettres inscrites sur ses deux cuisses forment le slogan suprémaciste blanc « White pride »

La présence d’un tel personnage pour la sécurité de Bolloré s’inscrit dans la continuité d’une relation nouée depuis 2013 avec Checkport, géré par la famille Loustau, une famille très proche du RN (et avant du FN). L’entreprise est contrôlée et dirigée par Philippe Loustau, candidat FN ax cantonales de 2004 dans les Bouches-du-Rhône. Son frère Axel Loustau est l’un des anciens leaders du GUD et un proche de Marine Le Pen.

Si la proximité de Vincent Bolloré avec l’extrême droite était assez évidente et à peine cachée par le milliardaire, cette révélation de La Lettre prouve que Bolloré est également proche de la frange la plus extrême et violente de la galaxie raciste française. Or, il n’y a rien de plus dangereux que des racistes ayant du pouvoir et de l’argent. L’histoire nous l’a malheureusement plusieurs fois montré. Mais la France semble prête à retenter l’expérience.