Cérémonie d'ouverture des JO. Du Soft Power pour du hard Macron
Que les fafs aient le seum n'écarte en rien l'importance de garder un esprit très critique sur ces JO et cette cérémonie, si talentueuse soit-elle !
En voyant les moments cools de la cérémonie comme les odes à la liberté, à la révolution, au sort des réfugiés, on a ce goût amer d'une fiction dont la France s'éloigne plus que jamais.
Ça ne dégage que de l'amertume de voir le décalage entre la façon dont la France aimerait se voir libre et la réalité dans laquelle le pouvoir écrase les libertés.
Les cordes sensibles qu'un tel spectacle est censé faire vibrer sont chez beaucoup effilochées jusqu'au point de rupture.
A l'évidence, Thomas Jolly a voulu nous raconter une histoire de la France qui s'écarte complètement de celle de Macron.
Cette cérémonie pourrait même être vue comme un revers pour ce dernier. Il est clair que la mise en scène n'étaient pas faite pour Macron et son monde.
Pourtant, il est évident que les retombées politiques, médiatiques à l'internationale contribuent à donner au gouvernement français une image progressiste et tolérante. Un mensonge grossier bien éloigné de la réalité de cette France de plus en plus raciste et réactionnaire.
Rien que sur la séquence des JO, on pense à ces athlètes françaises interdites de porter le Hijab (alors qu'il est autorisé par le comité olympique). On pense aux spectateurs interpellés lors du passage de la flamme olympique pour avoir brandi des drapeaux palestiniens (alors que la Palestine est présente sur ces JO). On pense à ces écolos ayant fait 24h de GAV pour avoir collé des stickers anti JO dans le métro !
On pense enfin à ces quelques 85 chefs d'État invités en tête à tête par Macron. Tous des hommes, tous tristement connus, notamment Javier Milei le président de l'extrême droite argentine, Isaac Herzog, le président israélien dédicaçant des bombes contre Gaza, sans oublier Paul Biya président camerounais connu pour son autoritarisme répressif.
Vraiment l'époque n'est absolument pas à la tolérance et à l'ouverture. Montrer un visage inclusif et progressiste de la France à 1 milliard de téléspectateurs, c'est clairement participer à une entreprise de propagande pour cacher la réalité bien plus sombre de notre pays....
QUAND RIEN NE CHANGE, CHANGEONS TOUT !
Que les jours sont longs, depuis qu'Emmanuel Macron a décidé de « s’en remettre au peuple » par les urnes le 9 juin 2024. Que les jours sont longs, à entendre que « tout a changé ». Que la situation politique n’est plus la même. Nous constatons toujours les mêmes magouille, la même mascarade, les mêmes mensonges sortant de la bouche des mêmes « représentants », du même État.
« L’État est le plus froid de tout les monstres froids. Il ment froidement, et voici le mensonge qui rampe de sa bouche. Moi, l’État, je suis le peuple ». Friedrich Nietzsche.
Que les jours sont longs quand le sens des mots est inversé, quand nous sommes dépossédés de chaque geste politique. Tout a changé, mais tout reste immuable. L’union de la gauche, le barrage au RN, la droite macroniste-LR. Il n’y a toujours aucune solution électorale à l’horizon. Ce constat est aussi bien français qu’international. De l’Italie de Meloni, aux USA de Trump ou Biden, la Turquie de Erdogan, la Russie de Poutine ou encore le Cuba de Miguel Diaz-Canel aucune politique d’État, de pouvoir, qu’importe son positionnement sur le spectre politique, ne représente un espoir émancipateur pour les peuples. C’est un constat limpide que nous devons tous et toutes accepter, le monde ne se réparera pas par le pouvoir (alors détruisons-le ?).
Nous l’avons dit et redit. Au soir de la dissolution, ce n’était pas un Front populaire pour une rupture avec le macronisme et contre le RN qu’il fallait réclamer, comme cela a été fait à de nombreuse reprises place de la République à Paris et dans de nombreuses métropoles.
Faisant face à la plus grande mascarade électorale du XXIeme siècle nous aurions dû être à la hauteur de l'affront et refuser de légitimer l’État par le vote. Nous aurions dû rejeter en bloc ces élections imposées par un président qui n’avait nul autre objectif que de « clarifier » les camps politiques et de légitimer son action par le simple fait de s’en remettre « au peuple ». Mais, nous avons été « sidérés » par la situation. La politique de la sidération menée par Macron nous empêche de nous organiser, car nous sommes en permanence en réaction. Nous sommes pris au piège par le jeu du pouvoir, avec des successions de « moment de stupeur ». On nous fait croire chaque semaine à de grands changements pour que justement rien ne change.
Nous aurions pu réclamer a minima un changement constitutionnel comme le propose Clément Viktorovitch, et au mieux rejeter le pouvoir (législatif et exécutif) pour mettre en place des puissances autonomes et décentralisées. Les expériences d’autonomisation de la population vis-à-vis de l’État sont nombreuses ces dernières années en France (Gilets jaunes, nuit debout, ZAD...) comme partout dans le monde (mouvement des places, No police zone de Chicago, Zapatisme, Rojava) et elles ont toutes un point commun.
La volonté indéfectible de décentraliser le pouvoir d’État pour que chacun·e puisse prendre part directement à la vie politique. Un désir de puissance autonome, de pouvoir communal. Cette proposition est en dehors du spectre de la politique électorale. De son point de vue, la question du vote, pour des représentants d’un État centralisé devient inintéressante.
De son point de vue, toutes les questions que nous nous posons depuis deux semaines (Le PS trahira t’il ? LFI est t’elle sociale-démocrate ? Huguette Bello ou Laurence Tubiana ?) sont des questions inutiles et inhérentes à la spirale infernale du pouvoir auquel nous devons échapper.
En nous demandant si et dans combien de temps le PS trahira, on ne pense pas les moyens de l’empêcher, lui et les autres, d’accéder au pouvoir. Le problème ne réside pas dans "qui" a le pouvoir, mais dans le pouvoir lui-même.
Nous devons rendre justice au passé. Nous devons « interrompre » le cours de l’histoire, c’est-à-dire interrompre la catastrophe. Nous devons interrompre « l’état d’exception » dans lequel nous sommes depuis trop longtemps et qui apparaît aujourd’hui comme la normalité.
« Que tout continue ainsi, voilà la véritable catastrophe » Walter Benjamin.
Regardons comme aujourd’hui n'est pas différent d'hier.
Macron ne représente qu’une partie marginale de la population (comme hier), Gabriel Attal est toujours 1er Ministre, Yael Braun Pivet vient d’être réélue à l’Assemblée Nationale. Le RN est toujours aussi raciste, mène une nouvelle purge pour se « dédiaboliser » et les gauchistes se demandent chaque matin à quel moment le NFP va exploser ou se révéler social démocrate. C’est la même mélodie que l’on entend depuis des décennies, avec parfois quelques notes différentes pour ne pas qu’on s’en lasse.
Les hommes et femmes politiques jouent à un jeu et nous obligent à en suivre les règles. Nous devons décider, ici et maintenant de refuser ces règles et d’imposer les nôtres. Nos règles ne peuvent pas être représentées. Elles se font directement, matériellement par nos réseaux de solidarités, nos formes d’autonomies. Par nos rencontres. Et le meilleur moyen de nous rencontrer c’est dans la rue. Pas pour réclamer une augmentation du SMIC (pour la gauche), ou la fermeture des frontières (pour l'extrême droite), mais pour créer les conditions qui nous permettront, demain, de ne plus avoir besoin de réclamer quoi que ce soit à des représentants d’un jeu dans lequel nous serons toujours les dindons de la farce.
Pour que demain, si l’on nous impose d’aller voter, nous puissions répondre « Mais regardez, nous avons déjà tout bâti ici, de la solidarité, de la diversité, de l’autonomie. Et nous l’avons fait sans eux ».
Croire en un changement par l’élection et voter nous maintient dans une dépendance vis-à-vis d’institutions qui travaillent à nous asservir. Reprenons le pouvoir ! Détruisons-le !
BATTRE le FASCISME : Mode d'emploi - LÉON LANDINI le dernier résistant FTP-MOI
Léon Landini, le dernier résistant FTP-MOI encore en vie, revient sur la résistance Française et sur les meilleurs moyens pour terrasser les n*zi et les collaborateurs.Son histoire héroïque est un guide pour les nouvelles générations qui font face à l'extrême droite et à un capitalisme guerrier.
Actualisions de nouveau le mot d'ordre qui a su libérer la France en 1944 : "Agir en primitif, prévoir un stratège".
https://youtu.be/Yx5c6U2gYL4
POUR NOUS SOUTENIR LIKEZ, PARTAGEZ, ABONNEZ-VOUS ET RÉVOLTEZ-VOUS !
Rejoignez-nous sur tous les réseaux de Cerveaux non disponibles
Instagram : / @cerveaux_non_disponibles
TikTok : https://www.tiktok.com/@cnd_tv?_t=8mf...
Twitter : https://x.com/CerveauxNon
Horodatage
00:00 - intro
01:16 - Chapitre 1 (naître sous le fascisme)
05:05 - Chapitre 2 petits sabotages)
08:50 - Chapitre 3 (la lutte armée)
14:31 - Chapitre 4 (le maquis)
20:30 - Chapitre 5 (la torture)
27:20 - Chapitre 6 (l'évasion)
33:57 - Chapitre 7 (la libération)
38:58 - FIN
Débordons les urnes
La défaite du RN n'est pas notre victoire
"Ils veulent nous obliger à gouverner, ne cédons pas à la provocation." Slogan, Oaxaca 2006
Le soulagement hier soir à 20h était immense, à la hauteur de l'angoisse des dernières semaines de voir le RN au pouvoir. Et c'est un bonheur rare (et donc à savourer) de voir le seum de l'extrême droite bourgeoise (qu'ils soient au RN ou dans les médias).
Mais il apparait important de poser rapidement les mots sur ce que nous sommes en train de vivre. Et se rappeler que la situation reste grave. Dramatique même.
Car hier, nous n'avons fait que sauver les meubles d'une maison qui brûle.
Le RN n'a certes pas une majorité absolue, ni même relative. Mais cela s'est fait grâce à des désistements de candidats de gauche au profit de macronistes (ou de LR). Et inversement.
Malgré cette "alliance contre nature", l'extrême droite fait le plus gros score de son histoire. Et de très loin puisque près de 140 députés siègeront à l'Assemblée. Ils étaient 89 en 2022 et seulement 8 en 2020 !
D'autant que même dans les circonscriptions où le RN a perdu en raison de désistements, il arrive souvent à 45% lors du deuxième tour. La France est plus divisée que jamais. Le racisme progresse objectivement depuis des années en France (et en Europe). Les élections ne sont que le reflet de cette réalité. Et en tant que révolutionnaire et antifasciste, il convient de combattre ce racisme bien au delà des élections. Dans la vie de tous les jours. A l'école, au travail, dans la rue...
Surtout, ces désistements et les alliances à venir pour gouverner vont renforcer le sentiment des Français ayant voté pour le RN que l'ensemble des politiques "de droite et de gauche" font en fait partie du même système. Et que seul le RN pourrait apporter un vrai changement.
Ce jeu des chaises musicales aura également permis au camp macroniste de se refaire une santé de façade, avec plus de 160 députés (quasi autant que le NFP). Alors qu'il était à 13% aux Européennes du mois dernier et à 20% lors du premier tour dimanche dernier. La Macronie, si détestée, et elle même porteuse du racisme et de l'oppression des plus faibles, reste plus que jamais dans le jeu et pourra encore peser ces prochaines années. Pour notre plus grand malheur.
Dans la série de revenants qu'on espérait pourtant bien enterrés : le PS est le parti qui gagne le plus par rapport aux législatives de 2022. Plus du double de députés ! Dont l'ancien président Hollande.
Là encore, c'est objectivement un échec pour le camp révolutionnaire et antiraciste. Car ce qui a permis une libération de la parole (et des actes) racistes, tout autant qu'une désertion de l'électorat populaire de la gauche, ce sont bien les années où le PS était au pouvoir. Il était presque enterré il y a quelques années, et il a réussi à revenir grâce à la NUPES, puis le NFP. N'attendons rien d'autre de lui (tout comme du PCF) que des trahisons politiques à des fins personnelles et de partis.
Puisqu'on ne peut pas refaire l'histoire et qu'il ne sert à rien de vivre avec des regrets, il parait essentiel de pousser et de marteler à quel point la vraie gauche de rupture ne doit désormais plus faire alliance avec la social démocratie. Même pour "faire barrage". Elle n'a rien à y gagner à long terme. Pas même la lutte contre le racisme.
Si le tableau peut sembler bien sombre au lendemain d'une soirée "festive", ce n'est pourtant pas une gueule de bois. Mais bien un constat froid pour espérer poser les bases d'un horizon bien plus désirable.
Car en nous focalisant sur les élections et sur leurs conséquences, nous prenons le problème à l'envers.
Bien évidemment qu'il faudra toujours des partis et que même en tant que révolutionnaires, nous comprenons l'intérêt d'avoir des partis qui incarnent et défendent des valeurs humanistes, écologistes et anti capitalistes.
Mais nous sommes aussi convaincus que la rupture réelle avec ce monde qui nous étouffe et qui survit grâce aux braises de la haine et de la peur, cette rupture ne pourra se faire qu'en dehors des échéances électorales.
N'attendons pas des partis politiques, même des plus anti capitalistes, de créer les conditions d'un véritable changement de société. Celui-ci n'arrivera que lorsqu'une dynamique très forte débordera l'ensemble des cadres préexistants. Alors seulement, certains partis embarqueront dans cette nouvelle aventure. Attendre l'inverse est l'assurance de rester à quai pendant encore de longues années.
Le NFP a promis un certain nombre de choses durant cette campagne. Mais il ne fait aucun doute que sans la construction d'un vaste mouvement social, nous n'aurons rien. Or nous voulons tout. A nous de nous en donner les moyens.
Reconnaître nos défaites
FASCISME ET RÉVOLUTION : Que pourrait-il se passer les prochaines semaines ?
Il y a quelque chose de puant dans l’air. Une sensation d’avoir déjà perdu, qu’importe le résultat du second tour des législatives.
Les trois semaines que nous venons de passer ont une nouvelle fois confirmé que ces campagnes électorales n’ont jamais vraiment servi les causes populaires. Ou du moins, que cela fait bien longtemps que ce n’est pas arrivé. Mais celle-ci apparaît comme particulièrement déconnectée de nos aspirations.
Finalement, c’est comme si nous n’assistions ni plus ni moins qu'à une simple restructuration des camps politiques, pour et par les camps politiques, qui trouverait sa légitimité par l’élection.
Il ne s’agit pas de gouverner, mais de clarifier. Et ce qui apparaît clairement au soir du 1er tour, c’est que personne ne sera en capacité de gouverner.
Bien que le RN puisse obtenir une majorité absolue, il devra faire face au « front républicain » qui a pour but de le bloquer au second tour.
Si le parti d'extrême droite arrive à obtenir une majorité à l’Assemblée, il devra cependant faire face à un régime de cohabitation dont les pouvoirs reviennent pour une partie au président.
L’union de la gauche ne semble pas quant à elle avoir réussi son pari, et risque, de manière prévisible, d’éclater une fois arrivée à l’Assemblée. Plusieurs de ses composantes ne manqueront pas de trahir le programme présenté pendant la campagne, dès l'élection passée.
Le macronisme est quant à lui presque mort. La triste réalité est que seul un Macron isolé semble en capacité de gouverner. Car président à la tête d’un régime semi-présidentiel.
Dans le refus de son déclin pourtant évident, le président nous prépare à « la guerre civile », à « l’article 16 ». Le macronisme vit une mort lente et douloureuse. On en observe l’agonie à chaque prise de parole du camp présidentiel clamant qu'il est le seul à faire figure de « républicain ».
Le bloc central faisait ses dernières en mettant sur le même niveau l’ensemble de ses adversaires dans un ni-ni nous faisant croire que l’extrême droite et la gauche sont le même désastre pour la démocratie. Hier soir le discours fût plus mesuré, tant la survie de chaque siège à l’Assemblée peut bien s’accommoder d’une gauche qui éclatera et dont une partie rejoindra le camp présidentiel.
De ce regard, ces élections n’ont rien de joyeux. Ce que l’on nous propose est de choisir notre désastre. Le péril (néo)fasciste d’un côté, ou son plus grand allié, la trahison historique social-démocrate. Ce qu’a permis la dissolution c’est une pirouette politique nous obligeant, par effet d’urgence, à espérer que notre salut viendrait du Rassemblement National, du macronisme ou du Nouveau Front Populaire. Nous n’avons qu’une réponse a apporter à cette provocation : Nous sommes notre propre solution.
Les dissolutions d’Assemblée Nationale sont, historiquement et partout sur le globe, un moment d’instabilité politique qui permet parfois à la population de faire un pas de plus dans une perspective révolutionnaire.
Disons-le clairement, la temporalité (urgente) et l’espoir d’alternative électorale que provoquent ces élections législatives ordonnées par le chef de l’État selon son agenda nous empêchent de penser plus loin.
Les manifestations parisiennes appelant à la mobilisation derrière le Nouveau Front Populaire auraient dû a minima réclamer la convocation d’une assemblée constituante plutôt que d’entretenir l’espoir vain d’un vote pour une union de la gauche aussi pâle et triste que celle qui nous est proposée. Ce cloisonnement de l’imaginaire par l’échéance électorale nous montre à quel point la révolution n’est pas à l’ordre du jour alors que, 5 ans plus tôt, celle-ci était au centre des débats lors du mouvement des gilets jaunes. C'est bien la contre-révolution qui est à l’œuvre aujourd’hui en France et en Europe.
Pour autant, le résultat des élections pourrait provoquer un nouvel embrasement du pays. Qu’importe la composition de l’Assemblée, celle-ci pourrait être un affront de trop pour une grande partie de la population et devrait engendrer dans la foulée un mouvement social d’ampleur même dans le cas d’une victoire du NFP dont la composition obligerait les travailleurs à se mettre en mouvement pour éviter toute trahison de l’accord électoral.
Ce qui est le plus probable est une absence de majorité qui amènerait à l’enlisement de l’instabilité politique dont la rue ne tarderait pas à se défaire.
L’histoire des instabilités parlementaires est riche en apprentissages. En 1830, le régime de la restauration en place depuis une quinzaine d’année est usé et la situation économique du pays extrêmement compliquée.
Le gouvernement de Jules de Polignac doit affronter les deux partis d’opposition dans la Chambre des députés. Le Roi prononce le 16 mai la dissolution et convoque les électeurs les 23 juin et 3 juillet 1830. Les élections de juillet sont un triomphe pour l'opposition. Mais plutôt que d’accepter le verdict des urnes, Charles X préfère avoir recours aux ordonnances permises par l'article 14 de la Charte et prononce une nouvelle dissolution ainsi qu'une modification de la loi électorale.
En réponse, des Parisiens se soulèvent, dressent des barricades dans les rues et affrontent les forces armées. L'émeute se transforme rapidement en insurrection révolutionnaire.
En 1871 les élections législatives du 8 février, organisées dans la précipitation pour ratifier au plus vite l'armistice avec les Prussiens signée dix jours plus tôt, envoient une forte proportion de monarchistes (400 députés), candidats des listes « pour la paix », à l'Assemblée Nationale. La gauche parisienne n'eut pas le temps de faire campagne dans les circonscriptions rurales où la majorité de l'électorat était encore concentrée. Ces élections seront un des éléments de contexte déclencheur de la période insurrectionnelle de la Commune de Paris.
Sans vouloir se jeter bêtement dans une analyse du type “l’histoire se répète”, les instabilités politiques telles que celle que nous vivons actuellement peuvent être celles qui font l’Histoire, dans le bon sens du terme. L’histoire des peuples, qui reprennent en main leurs conditions matérielles d’existence.
Mais elles peuvent également, à l’image de 1933, être l’avènement du pire. Le 1er février, le président du Reich allemand, Paul von Hindenburg signe le décret de dissolution des chambres, qui fixe la date des élections au 5 mars. Comme nous le savons, le NSDAP fera plus de 40% des voix et obtiendra une majorité en s’alliant avec le Parti national du peuple allemand.
Par ces crochets historiques, ce que nous essayons de dire c’est qu'aujourd’hui il ne s’agit pas tant de faire un choix entre le NFP, le Macronisme ou le RN.
Alors que Macron se prépare à gouverner seul, que les oppositions au macronisme n’offrent aucun possible désirable, ces élections nous obligent à faire un choix tout à fait en dehors de la question du vote. Celui de la tentation fasciste ou du désir révolutionnaire. Nous avons fait le nôtre.
Crédit photo : Nicolas Messyasz/SIPA pour l'Humanité.
ARTISTE ENGAGÉ vs CENSURE D'ÉTAT : Matthieu Longatte dit Bonjour Tristesse NOUS RACONTE
Matthieu Longatte revient sur sa carrière à travers ses engagements révolutionnaires et ses anecdotes inédites sur la police, sur France Inter et sur le bonheur.
https://youtu.be/QUvW5rVm_M0
POUR NOUS SOUTENIR LIKEZ, PARTAGEZ, ABONNEZ-VOUS ET RÉVOLTEZ-VOUS !
On vous donne rendez-vous dans deux semaines pour accueillir notre prochain invité (petit indice il a fait peur à beaucoup d'officiers allemands...)
Rejoignez-nous sur tous les réseaux de Cerveaux non disponibles
Instagram : https://www.instagram.com/cerveaux_no...
TikTok : https://www.tiktok.com/@cnd_tv?_t=8mf...
Twitter : https://x.com/CerveauxNon
Horodatage
00:00 - intro
01:32 - Chapitre 1 (commencer par être un artiste libre)
09:00 - Chapitre 2 (s'engager c'est être clivant, la censure d'état)
17:45 - Chapitre 3 (quand le peuple se soulève, j'écoute)
23:39 - Chapitre 4 (Narvalo, un long combat qui perdure)
30:24 - Chapitre 5 (la police : ennemie du peuple)
36:31 - Chapitre 6 (à la quête du bonheur)
46:58 - FIN
INTERVIEW ALIZÉE DELPIERRE : SON IMMERSION CHEZ LES ULTRA RICHES
Alizée Delpierre, ancienne domestique et désormais sociologue au CNRS est venue nous raconter des années d'enquêtes sur l'intimité des plus riches et sur la vie de leurs domestiques. Entre précarité et résistance, les domestiques vont vous surprendre !
https://youtu.be/kCgoFlFBiKM
POUR NOUS SOUTENIR LIKEZ, PARTAGEZ, ABONNEZ-VOUS ET RÉVOLTEZ-VOUS !
On vous donne rendez-vous dans deux semaines pour accueillir notre prochaine invitée.
Rejoignez-nous sur tous les réseaux de Cerveaux non disponibles
Instagram : https://www.instagram.com/cerveaux_non_disponibles/?hl=fr
TikTok : https://www.tiktok.com/@cnd_tv?_t=8mfyolg9C41&_r=1
Twitter : https://x.com/CerveauxNon
Horodatage
00:00 - intro
01:29 - Chapitre 1 (infiltrer les ultra-riches)
10:49 - Chapitre 2 (les domestiques comme biens de consommation)
17:54 - Chapitre 3 (au service de tous les caprices)
41:22 - Chapitre 4 (racisme et violences sexuelles)
1:02:05 - Chapitre 5 (précarité et révolte contre les patrons)
1:11:21 - FIN
#luxe #richlifestyle #rich #buttler
INTERVIEW JEAN-MARC ROUILLAN : l'État a voulu le faire DISPARAÎTRE, on l'a RETROUVÉ
Voilà enfin la première vidéo de notre nouveau programme "Le Déclic".
Jean-Marc Rouillan, ancien guéril*ero nous raconte l'incroyable histoire de la guéril*a européenne, entre clandestinité, révolte et braqu*ge.
https://youtu.be/8yfb6SUX7Jc
POUR NOUS SOUTENIR LIKEZ, PARTAGEZ, ABONNEZ-VOUS ET RÉVOLTEZ-VOUS !
On vous donne rendez-vous dans deux semaines pour accueillir notre prochaine invitée.
Rejoignez-nous sur tous les réseaux de Cerveaux non disponibles
Instagram : https://www.instagram.com/cerveaux_non_disponibles/?hl=fr
TikTok : https://www.tiktok.com/@cnd_tv?_t=8mfyolg9C41&_r=1
Twitter : https://x.com/CerveauxNon
Horodatage
00:00 - intro
01:25 - Chapitre 1 (naissance d'un révolutionnaire)
16:49 - Chapitre 2 (la prison)
24:52 - Chapitre 3 (l'autonomie en France)
35:59 - Chapitre 4 (la vie clandestine)
55:54 - Chapitre 5 (la révolution aujourd'hui)
1:10:20 - FIN